A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
Références des textes centraux :
* Arct = Phrase en « Arctique » (dans Les Lettres du Père Noël)
* AS = Appendice du Silmarillion. Une référence comme « AS:aglar » signifie que le mot Quenya (dans le cas précis alcar, alkar) se trouve à l'entrée aglar dans cet Appendice. Quand le mot Quenya lui-même est le nom de l'entrée, la référence est juste « AS ». Dans cet Appendice, il n'est pas toujours clair de savoir si les mots sont du Quenya, des formes primitives ou du Sindarin ; dans ce cas, les mots Quenya sont identifiés grâce à d'autres sources ou (avec toutefois des erreurs possibles) par leur style. Dans le cas de noms apparaissant dans le Silmarillion, seule la référence « Silm » est donnée, puisque ces noms peuvent facilement être retrouvés à l'aide de l'excellent index fournit par Christopher Tolkien.
* CF = Chanson de Fíriel (dans LR:72)
* CLI 1 = Contes et Légendes Inachevés - Le Premier Âge
* CLI 2 = Contes et Légendes Inachevés - Le Second Âge
* CLI 3 = Contes et Légendes Inachevés - Le Troisième Âge
* Etym = Les Etymologies (dans LR:347-400)
* LCP 1 = Le Livre des Contes Perdus 1
* Letters = The Letters of J. R. R. Tolkien
* LG = Lexique Gnomique (dans Parma Eldalamberon #11 - les références sont sélectives)
* LR = The Lost Road
* LT1 = The Book of Lost Tales 1
* LT2 = The Book of Lost Tales 2
* Markirya = Poème Markirya dans sa version finale, comme elle est publiée dans MC:221-222
* MC = The Monsters and the Critics and Other Essays
* MR = Morgoth's Ring
* Nam = Namárië, La Complainte de Galadriel dans SdA1:II ch. 8 (ai ! laurië lantar lassi súrinen...)
* PM = The Peoples of Middle-Earth
* RGEO = The Road Goes Ever On (Seconde Édition)
* SC = Serment de Círion, dans CLI 3:60,75 (vanda sina termaruva etc.)
* SdA = Le Seigneur des Anneaux
* SE = Serment d'Elendil, répété par Aragorn lors de son couronnement, donné dans SdA3:VI ch. 5 (Et Eärello Endorenna utúlien...)
* SF = Salut de Frodon, le fameux elen síla lúmenn' omentielvo dans SdA1:I ch. 3.
* Silm = Le Silmarillion
* UT = Unfinished Tales
* WJ = The War of the Jewels
Symboles et abréviations employés :
* abl. = ablatif
* adj. = adjectif
* all. = allatif
* fém. = féminin
* fréq. = forme fréquente
* fut. = future
* gén. = génitif
* inf. = infinitif
* inst. = instrumental
* interj. = interjection
* loc. = locatif
* masc. = masculin
* parf. = parfait (passé composé - plus que parfait ?)
* pass. = passé simple
* pl. = pluriel
* sg. = singulier
* vb. = verbe
* voc. = vocatif
* + = mot poétique ou archaïque (ex. +él « étoile », elen étant le mot ordinaire) ou sens poétique ou archaïque pour un mot ordinaire (ex. russë « galvanisation (d'un métal), +lame d'épée »)
* * = forme non attestée, ou qui n'est attesté que dans un composé ou sous une forme infléchie (ex. *apa, dérivé de Apanóna)
* ** = forme fausse ou incorrecte
* [TR] = le Temps Réel, le temps de Tolkien (en opposition au temps fictif)
* [TF] = le Temps Fictif des Terres du Milieu (ou plutôt Temps d'Arda, puisque le Quenya naquit dans le Royaume Béni, à Valinor)
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
a (1) : particule vocative « Ô » dans a vanimar « belles gens » (SdA3:VI ch. 6, traduit dans Letters:308).
a, á (2) : particule impérative : a laita, laita te! « [ô] Bénissons-les, bénissons-les! », á vala Manwë! « Que Manwë l'ordonne [puisse Manwë l'ordonner]! », littéralement « *règne Manwë! » (voir laita, vala pour les références).
a (3) : « et », une variante de ar apparaissant dans La Chanson de Fíriel (qui a aussi ar; a semble être employé devant les mots en f-, mais on ignore si cette idée est valide en Quenya mature)
a- : préfixe apparaissant dans le Poème Markirya (Tolkien employa d'abord na-, puis le changea). Il est préfixé aux racines verbales suivant un mot qui est l'objet d'un verbe de perception, comme « voir » et « entendre » et décrit ce que l'objet perçu fait, comme dans man cenuva lumbor ahosta[?] (modifié à partir de na-hosta), « qui verra les nuages se rassembler? » (hosta = « rassembler »).
acúna : (« akúna ») : voir cúna.
aha : « rage », aussi le nom du tengwa 11, anciennement nommé harma (Appendice E).
ahosta : voir hosta.
*ahya- : « changer », seulement attesté sous une forme passée : ahyanë (PM:395).
ai! : interjection « Ah! », « Hélas! » (Nam, RGEO:66).
aica : « féroce, terrible, cruel » (PM:347; selon PM:363 rarement appliqué à des choses mauvaises), dans Aicanáro (« Aika- ») « Flamme Violente, Feu Cruel », nom masc. ; Sindarisé sous la forme Aegnor (Ainsi dans AS:nár et PM:345; MR:323 a Aicanár).
aimenal, aimenel : voir lirulin.
aina : « sacré, saint, béni », dérivé de Ainu. Adopté et adapté à partir du Valarin (WJ:399, CF, AS).
Ainu : « un membre de 'l'ordre' des Valar et des Maiar, nés avant Eä »; pl. Ainur attesté. Adopté et adapté à partir du Valarin (WJ:399). Ainulindalë « La Musique des Ainur » (AS:lin 2), la Première Histoire (WJ:406).
aiquen : « quiconque, qui que ce soit » (WJ:372).
airë : « sacré, saint, béni », airetári ou Airë Tári « reine bénie » (un titre de Varda, PM:363), gén. aire-tário « de la reine bénie » (Nam, RGEO:67 - mais selon PM:363, airë est le nom « sainteté », alors que aira est l'adjectif « saint »).
aiwë : « petit oiseau » (AS:lin 1); Aiwendil « L'Ami des Oiseaux », le nom Quenya de Radagast (UT:401, CLI 3:187,199).
aiya : « salut », interj. de salutation (SdA2:IV ch. 9, voir Letters:385 pour la traduction).
Alamanyar : nom des Elfes qui commencèrent la marche depuis Cuiviénen mais qui n'atteignirent pas Aman; = manyar (MR:163).
alcar : (ainsi épelé dans SC, autrement « alkar ») « gloire, éclat, splendeur » (WJ:369, SC); alcarinqua adj. « glorieux » (WJ:412); nom Alcarinquë, « La Glorieuse », nom d'une étoile/planète (AS:aglar - ici épelé « Alkarinquë », mais l'index du Silmarillion donne « Alcarinquë ». Le corps céleste en question semble être Jupiter, MR:435). Également Alcarin « le Glorieux », titre pris par Atanatar II de Gondor, aussi le nom d'un des Rois de Númenor (Appendice A).
alda : « arbre » (AS, Nam, RGEO:66, LR:41, SD:302), aussi le nom du tengwa 28 (Appendice E). Gén. pl. aldaron « des arbres » dans Namárië. Pour l'étymologie de alda, voir Letters:426. Nom de lieu Aldalómë « *Arbre-Nuit » ou « *Arbre-Crépuscule » (SdA2:III ch. 4); nom masc. Aldarion, « *Fils des Arbres », (Appendice A). Aldaron un nom d'Oromë (Silm). Aldúya le quatrième jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié aux Arbres (Appendice D). Ce mot semble inclure *Aldu, une forme de pluriel double se référant aux Deux Arbres. Les Númenoréens altérèrent le nom en Aldëa (probablement < *aldajâ), en référence à un seul arbre (le Blanc uniquement). Le pluriel double Aldu semble apparaître également dans Aldudénië « La Complainte des Deux Arbres » (une forme étrange, puisque normalement le Quenya ne permet pas de d entre deux voyelles comme dans ce mot) (Silm).
Almaren : la première demeure des Valar en Arda, apparemment apparenté à almarë « bénédiction, bénédicité » (Silm, LR:357).
alqua : « cygne » (AS, UT:265, CLI 2:150); Alqualondë « Port des Cygnes » (Silm).
Altáriel : « Galadriel », « jeune fille couronnée de guirlandes radieuses » (AS:kal; Alatáriel est Telerin).
aman : « béni, libre de tout mal ». Adopté et adapté du Valarin. (WJ:399) Nom de lieu Aman le Royaume Bienheureux, d'après la racine mân- « bon, béni, intact » (AS:mân). Adj. amanya « d'Aman, *Amanien » (WJ:411), pl. nominal Amanyar « ceux d'Aman », les Elfes qui demeurent en Aman. Aussi sous une forme plus longue Amaneldi « *Elfes d'Aman » (WJ:373). Nom masc. Amandil « *L'Ami d'Aman » (Appendice A, AS:mân)
Amarië : (nom fém.; peut-être dérivé de mára « bon ») (Silm).
amaurëa : « aube, aurore » (mot poétique).
*ambalotsë : « lever de fleur », en référence à « la fleur ou l'emblème fleuri utilisé comme cimier pour rehausser un heaume [mot illisible : ?archaïque] ». Étonnamment, le mot est marqué d'un astérisque comme non attesté (WJ:319).
ambar : 1. « destin » (variante de umbar?) dans Turambar. (AS:amarth); inst. ambartanen « par le destin » (Silm ch. 21, UT:138, CLI 1:210). 2. (capitalisé Ambar) « monde ». Ambar-metta « la fin du monde » (SE).
Ambaróna : nom de lieu; probablement une variante de Ambarónë « Lever, levant, Orient » (SdA2:III ch. 4; comparez avec Etymologies, entrée AM2).
Ambarto : « *montant-exhalté », le nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Pityafinwë = Amrod (PM:353, 354).
Ambarussa : « sommet-cuivré », altération de Umbarto, le nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Telufinwë = Amras (PM:353-354).
ambo : « colline », all. pl. ambonnar « sur les collines » dans Markirya (ruxal' ambonnar « sur les collines écroulées »).
amilessë : « nom de mère » (amil « mère » + essë « nom »), nom donné à un enfant par sa mère, parfois avec des implications prophétiques(amilessi tercenyë « noms de mère d'intuition » (MR:217).
amortala : « (se) soulevant », un participe présent qui apparaît dans Markirya, dérivé d'un verbe (autrement non attesté) *amorta- « (se) soulever » (littéralement « lever haut », cf. orta-; le préfix am- signifie « haut »).
ampa : « croc, crochet, faucille », aussi le nom du tengwa 14 (Appendice E).
an : « pour » (Nam, RGEO:66) - mais an dans la phrase es sorni heruion an! « Les Aigles des Seigneurs sont à portée de main » (SD:290) semble dénoter un mouvement vers (celui qui parle) : les Aigles arrivent.
Anamo : « du destin » dans Rithil-Anamo.
ananta : « pas encore » (CF).
Anar : « soleil » (AS:nár; UT:22 cf. 51, CLI 1:43,85 ); anar « un soleil » (Markirya); Anarinya « mon Soleil » (CF). Voir aussi Úr-anar. Dans Anárion « *Fils du Soleil » et Anardil « *Ami du Soleil », noms masc. (Appendice A). Anarya second jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié au Soleil. (Appendice D) Anarríma nom d'une constellation : « *Lisière du Soleil »??? (Silm; cf. LR:383, racine R ).
anca : « mâchoire » (Appendice E, AS - en dépit de ce que Christopher Tolkien dit dans cette entrée, le mot Quenya anca comme tel n'entre PAS dans le nom sindarin du dragon Ancalagon, mais plutôt son équivalent Sindarin anc. Voir NAK dans les Etymologies.) Également le nom du tengwa 15 (Appendice E). En dépit des commentaires dans Silm (en Anglais et en Français), anca est un mot singulier (dans Etym la traduction est en effet « mâchoire », et non « mâchoires »).
ancalima : « le plus brillant, le plus éclatant », c.-a-d. calima « brillant, éclatant, lumineux » avec un préfixe superlatif ou intensif (SdA2:IV ch. 9; voir Letters:385 pour la traduction). Nom fém. Ancalimë, « *La Plus Brillante », aussi masc. Ancalimon (Appendice A).
anda : « long » (comme adjectif) dans Andafangar « Longues Barbes », une des tribus des Nains (= Khuzdul Sigin-tarâg et Sindarin Anfangrim) (PM:320); andavë « long », comme adverbe (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308).
ando : « porte, grille, barrière, portail », aussi le nom du tengwa 5 (Appendice E).
Andórë : forme complète de Andor, « Le Pays de l'Offrande, le Pays du Don », nom de Númenor (SD:247).
andúnë : « couchant, ouest, soir » (Markirya, AS), aussi dans Namárië : Andúnë « Ouest » (mais la traduction habituelle de « ouest » en Quenya est Númen) (Nam, RGEO:66). Cf. andu- dans Andúnië, Andúril.
Andúnië : (apparemment une forme variante de andúnë) (nom de lieu, une cité et un port sur la côte occidentale de Númenor, dont il est dit qu'il signifie « Le Soleil Couchant »). (Appendice A, Silm, UT:166, CLI 2:10).
Andúril : « Flamme de l'Ouest », nom de l'épée d'Elendil, reforgée pour Aragorn (SdA1:II ch. 3).
Andustar : les « Terres-de-l'Ouest » de Númenor (UT:165, CLI 2:8).
anessë : « nom donné (ou ajouté) » (contenant à la fois epessi et amilessi) (MR:217).
anga : « fer », aussi le nom du tengwa 7 (Appendice E, AS, PM:347), nom masc. Angamaitë « Main-de-Fer » (Letters:347), Angaráto « Champion-de-Fer », Sindarin Angrod (AS:ar(a) ). Nom de lieu Angamando « Prison de Fer », Sindarin Angband (MR:350) Cf. aussi Angainor la chaîne avec laquelle Melkor fut enchaîné (Silm).
anna : « don, cadeau, offrande », aussi le nom du tengwa 23 (Appendice E, AS); pl. annar « dons » dans La Chanson de Fíriel. Annatar « Le Seigneur des Dons, *le Dispensateur », nom assumé par Sauron quand il tenta de séduire les Eldar au Second Âge (AS:tar).
anta- : « donner ». Plusieurs occurrences dans CF: antalto « ils donnèrent »; étrangement, aucune terminaison marquant le passé ne semble présente (cf. -lto pour la terminaison); antar un verbe pl. traduit « ils donnèrent », bien que dans le Quenya mature il s'agisse plutôt d'un temps présent « ils donnent » (pl.); antaróta « il le[la?] donna » (anta-ró-ta « donna-il-ceci »), un autre verbe apparaissant dans La Chanson de Fíriel, une fois de plus sans la marque du temps passé. Lire quelque chose comme *antanéros ou *antaneróta en Quenya mature? Aussi antáva « donnera », le futur de anta- « donner »; lire probablement *antuva en Quenya Quenya; de même, antaváro « il donnera » (LR:63) devrait plutôt être antuváro.
anto : « bouche », aussi le nom du tengwa 13 (Appendice E).
anwë : forme archaïque de auta- (pass.), q. v. (WJ:365).
*apa- : « après », uniquement attesté comme préfixe dans apacenyë et Apanónar, q. v. Variante ep- dans epessë.
apacenyë : est traduit « prévision, prévoyance » dans MR:216; cependant, le contexte et la forme du mot lui-même indiquent clairement qu'il s'agit de la forme pl. d'un adjectif *apacenya « de prévision ». Le nom « prévision » est presque certainement *apacen; cf. tercen « intuition,perspicacité ». (MR:216) Le sens littéral de *apacen est « *voir-après », c.-a-d. connaissance de ce qui vient après. [Essi] apacenyë « [noms] de prévision », nom prophétique donné à un enfant par sa mère (MR:216).
Apanónar : « Ceux qui sont nés après, Les Nouveaux Venus », un nom Elfique des Hommes Mortels en tant que Second-nésd'Ilúvatar (WJ:387).
aqua : « pleinement, complètement, entièrement » (WJ:392).
ar : « et » (AS, CF, Nam, RGEO:67, SC, LR:47, 56).
Ara-, ar- : une forme préfixée de la racine Ara- « noble » (PM:344). Dans Aracáno « grand chef [de clan] », nom de mère (amilessë, q. v.) de Fingolfin (PM:360, cf. 344), Arafinwë « Finarfin » (MR:230).
Araman : « hors d'Aman », nom d'une région (AS:ar, mân).
aran : « roi »; pl. arani (WJ:369); gén.pl. aranion « des rois » dans asëa aranion, q. v.; aranya « *mon roi » (aran + nya) (UT:193, CLI 2:48). Aran Meletyalda « roi votre puissance [grandeur] » = « votre majesté » (WJ:369). Dans arandil « ami du roi, royaliste » (Letters:386); Arantar nom masc., « *Roi-Seigneur » (Appendice A); Arandor « Pays du Roi » (UT:165, CLI 2:8). D'autres composés ingaran, Noldóran, Núaran, q. v.
aranel : « princesse » (UT:434).
Aranwë : « *Personne Royale », nom masc. (Silm).
Aratan : « *Noble Adan, Homme Noble », nom masc. (Silm).
Aratar : « le Suprême », le chef Valar, traduction du mot étrangert Máhani adopté et adapté du Valarin (WJ:402). Aratarya « sa sublimité » fém.; Varda Aratarya « Varda la Sublime, Varda dans sa sublime » (WJ:369).
aráto : « champion, homme éminent » (AS:ar(a) ).
Arciryas : nom masc. (dérivé selon toute évidence de *arcirya « navire royal ») (Appendice A).
Arda : « le Royaume », nom de la Terre en tant que royaume d'Arda (Silm). Il est dit que arda « signifiait tout endroit plus ou moins bordé ou défini, une région » (WJ:402 cf. 413), une fois traduit « Terre » (SD:246). Aussi le nom du tengwa 26 (Appendice E). Nom masc. Ardamírë « Gemme du Monde » (PM:348).
árë : « jour » (PM:127) ou « lumière du soleil » (AS:arien). Aussi le nom du tengwa 31. Originellenemt prononcé ázë; quand /z/ fut amalgamé à /r/, la lettre devint superflue et il lui fut donné la valeur nouvelle ss, à partir de là elle fut renommée essë (Appendice E). Aussi árë nuquerna « *árë renversé », le nom du tengwa 32, similaire au árë normal mais retourné à l'envers (le haut en bas) (Appendice E).
Arfanyaras, Arfanyarassë : une « variante ou un équivalent proche » de Taniquetil (WJ:403).
Arien : nom fém., la Maia du Soleil (Silm); cf. árë « lumière du soleil ».
Armenelos : la Cité des Rois dans Númenor (ar-menel-os(to) « cité-ciel-royal »???).
Arnanórë, Arnanor : « Arnor », Pays Royal (ainsi arna = « royal »?) (Letters:428).
arquen : « un noble » (WJ:372).
arta : « exalté, élevé » (PM:354).
Artaher (Artahér-) : « noble seigneur », nom masc. (Sindarin Arothir) (PM:346).
Artamir : « Noble gemme », nom masc. (Appendice A).
asar : (Vanyarin athar) « temps fixé, festival ». Adopté et adapté du Valarin. (WJ:399).
asëa aranion : « Feuille de Roi, Athelas »; lit. « asëa [feuille?] des Rois », voir aran (SdA3:V ch. 8).
*asta : « mois », seul le pl. astar est attesté (Appendice D).
Astaldo : « le Vaillant », un titre de Tulkas (Silm).
Atalantë : « celle qui est tombée » (la traduction française donne *« l'Engloutie »), nom de Númenor après sa submersion (Akallabêth, SD:247, 310; aussi LR:47). La variante atalantië « Chute », est donné pour être la formation normale du nom en Quenya (Letters:347). Aussi le nom commun atalantë « effondrement, chute », duquel est dérivé l'adjectif atalantëa « ruiné, tombé », pl. atalantië dans Markirya (changé en sg. atalantëa - ce changement n'a pas de sens, puisque l'adjectif modifie sans aucun doute un nom pluriel). Le verbe ataltanë « tombé-bas, tombé » (LR:47, SD:247), passé de atalta- « s'écrouler, tomber » (LR:390; cf. talta, q.v); une variante atalantë « tombé » est citée dans LR:56.
Atan : pl. Atani « le Second Peuple », un nom Elfique des Hommes Mortels, les Second-nés d'Ilúvatar. Cf. aussi Núnatani (WJ:386). Atanamir nom masc., « *Edain-gemme »? (Appendice A). Atanatar nom masc., « Père des Hommes » (Appendice A), aussi en tant que nom commun atanatar, pl. Atanatári, « Pères des Hommes », un titre qui « convenablement appartenait seulement aux leaders et chefs de clan des peuples au moment de leur entrée en Beleriand » (PM:324, AS:atar).
atar : « père » (AS; WJ:402, UT:193, CLI 2:48); Atarinya « mon père » (LR:70). Diminutif Atarincë (« Atarinkë ») « Petit père », nom de mère (jamais employé dans le récit) de Curufinwë = Curufin (PM:353).
atendëa : « double-milieu », nom des deux enderi ou « jours du milieu » qui se produisaient dans les années bisextilles d'après le calendrier d'Imladris (Appendice D, première édition du SdA).
atta : « deux » (Letters:427); pl. Attalyar « Bipèdes » (sg. *Attalya) = Petit-nains (du Sindarin Tad-dail) (WJ:389).
atto : « père », diminutif (LR:59, cf. la racine ATA dans les Etymologies).
au- : un préfixe verbal impliqunt une séparation « éloigné, *loin », comme dans auciri (« aukiri ») « couper, trancher, amputer » (dans le sens de « se débarasser de » ou « perdre une portion de », mais de façon involontaire); voir hóciri (WJ:365, 368)
Aulë : nom d'un Vala, adopté et adapté du Valarin (WJ:399); Aulendur « Serviteur d'Aulë », appliqué plus spécialement à ceux parmis les Noldor qui entrèrent au service d'Aulë et qui, en retour, reçurent son enseignement (PM:366).
aurë : « lumière du soleil, jour » (AS:ur), loc. auressë « dans (le) matin » dans Markirya.
Aurel : (pl. Aureldi) = Oarel, q.v. « Elfes qui partirent de Beleriand pour Aman » (alors que les Sindar y restèrent) (WJ:363).
auta- : « partir, quitter » (quitter le point de la pensée de celui qui parle); vieux passé « fort » anwë, d'habitude remplacé par vánë, parf. avánië - mais quand le sens est purement physique « parti (pour un autre endroit) », le pass. oantë, parf. oantië est employé. Part. pass. vanwa « parti, perdu, qu'on ne peut plus avoir, disparu, mort, passé et terminé » (WJ:365).
Auzeldi : forme Vanyarine (et originale) de Aureldi (WJ:374).
áva, avá : (le dernier accentué sur la syllabe finale) marque de négation « ne ... pas » (anglais : « don't »); fut. ávan « Je ne [ferai] pas » (anglais : « I won't ») (aussi ván, ványë); áva carë! (« kare ») « Ne fais pas ça! » (WJ:371).
ava- (1) : pass. avanë, n'et pas clairement noté, mais signifie apparamment refuser ou prohiber (WJ:370). Cf. Avamanyar.
ava- (2) : prefixe indiquant quelque chose d'interdit : avaquétima « qui ne doit pas être dit », avanyárima « qui ne doit pas être raconté ou relaté » (WJ:370).
Avallónë : cité portuaire sur Tol Eressëa. Dans l'Akallabêth il est dit que la cité fut ainsi nommée car « de toutes les cités c'est la plus proche de Valinor », mais l'étymologie n'est pas plus amplement expliqué. Cf. les Etymologies, LR:370 racine LONO.
Avamanyar : Les Elfes qui refusèrent d'aller à Aman (= Avari) (WJ:370).
avánië : pl. avánier, parf. de auta-, q.v. (WJ:365).
avar : « celui qui refus d'agir comme on lui conseille ou ordonne »; pl. Avari les Elfes qui refusèrent de se joindre à la marche vers le royaume d'Aman (WJ:371).
Avathar : nom des terres entre les Pelóri septentrionnales et l'Océan, où vivait Ungoliant; il est dit dans WJ:404 que ce nom n'est « pas Elfique » et peut être envisagé comme une adaptation du Valarin; d'un autre côté, MR:284 prétend que c'est du « Quenya ancien » et offre comme interprétation « Les Ombres ». Quelle qu'en soit l'origine, ce mot doit être devenu *Avasar dans Quenya des Exilés.
axan : « loi, règle, commandement ». Adopté et adapté du Valarin. (WJ:399).
axo : « os », pl. axor dans Markirya.
ázë : voir árë.
áya : « effroi, terreur » (PM:363).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
caita : « se trouver, s'étendre, rester », aussi le présent « s'étend ». Sindanóriello caita mornië « hors du pays gris l'obscurité s'étend ». (Nam, RGEO:67).
cal- : « briller », fut. caluva (« kaluva ») « brillera » (UT:22 cf. 51, CLI 1:43 cf. 85).
Calacirya : « Lumière-crevasse, *La Passe de Lumière », Calacirya, la grande brèche dans les montagnes de Valinor, le passage menant de Valmar à la région où les Teleri vivaient. Gén. Calaciryo dans Namárië (Nam, RGEO:67).
Calaciryan : (« Kalakiryan ») « la Passe de Lumière », le passage dans les Pelóri, apparamment une variante de Calacirya (WJ:403, AS:kal-, kir-). Calaciryan, Calaciryandë, « la région d'Eldamar (Demeure des Elfes) dans et près de l'entrée de la brèche, où la Lumière était plus brillante et la terre plus belle » (RGEO:70).
Calaquendi : « Lumière-elfes, Elfes de la Lumière » (AS:kal-, AS:quen-/quet-, WJ:361, WJ:373).
cálë : (« kále ») « lumière » (Markirya).
calima : voir ancalima.
Calimehtar : nom masc., « *Brillant Homme d'épée » (Appendice A).
Calimmacil : nom masc., « *Brillante épée » (pour *Calimamacil?) (Appendice A).
Calion : Tar-Calion, le nom Quenya d'Ar-Pharazôn « le Doré »; Calion semblerait être connecté à cálë « lumière ». (Silm).
calma : « lampe », aussi le nom du tengwa 3 (Appendice E).
Calmacil : nom masc., « *Lumière-épée » ou peut-être (si erreur par répétition de *Calmamacil) « *Lampe-épée » (Appendice A).
calmatéma : « séries-k » (Appendice E).
Canafinwë « à la forte-voix ou ?imposant, dominant Finwë », nom masc.; son nom Sindarin était Maglor (voir Macalaurë). Nom Quenya court Cáno. (PM:352).
cáno : (« káno ») « commandeur », usuellement comme titre d'un chef mineur, plus particulièrement celui qui agit comme délégué ou suppléant d'un autre de plus haut rang (PM:345, AS:káno; PM:362 indique que cáno signifiait à l'origine « crieur, , héraut, messager »); « dirigeant, gouverneur, chef de clan » (UT:400, CLI 3:197) Nom masc. Cáno, voir Canafinwë.
can- : verbe « ordonner, commander » (donner un ordre) ou (suivit d'un complément d'objet) « réclamer, requérir, exiger » (PM:361-362; seule la racine KAN est mentionnée ici).
canwa : « annonce, avis, ordre » (PM:362).
carca : « croc, crochet, pic » (AS:carak-), pl. carcar (« karkar ») dans Markirya, ici traduit « rochers », se référant évidemment à des rochers acérés.
car- : « fabriquer, faire », racine carë (« kare ») dans la phrase áva carë « ne [le] fais pas » (WJ:371); carir « former », pl. aoriste dans la phrase i carir quettar « ceux qui forment des mots » (WJ:391). Part. pass. carna, q.v. Des formes douteuses dans La Chanson de Fíriel: pass. cárë (« káre ») « fit »; la forme carnë (LR:362) est probablement préférable en Quenya mature. Aussi *cárië avec divers suffixes : cárier (« kárier ») est traduit « ils firent »; en fait, il semble que ce soit un pqssé composé « *ils ont fait », « ils » étant simplement la terminaison plurielle -r. Le sens littéral de cárielto (« kárielto ») doit aussi être « *ils firent » (cf. -lto).
Carmë : (« Karmë ») « l'Art, la magie » (UT:459, CLI 3:192).
carna : « *construit, fabriqué, fait » dans Vincarna « nouvellement-fait » (MR:408). Carna semblerait être le participe passé de car-.
carnë : « rouge » (AS:caran), à ne pas confondre avec le pass. de car-.
Carnil : (« Karnil ») nom d'une étoile (ou d'une planète), identifiée avec Mars (MR:435).
Carnimírië : « couvert de joyaux rouges », le sorbier des oiseaux dans la chanson de Vifsorbier (SdA2:III ch. 4, AS:caran), aussi traduit « orné de gemmes rouges » (Letters:224; où l'on peut lire « carnemírie »).
Carnistir : « rouge-face », nom masc., nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Morifinwë = Caranthir (PM:353).
Casar : (« Kasar ») « Nain », pl. Casari ou Casári, pluriel partitif Casalli. Adapté du Khuzdûl Khazâd. Casarrondo « Khazad-dûm, les Caves des Nains » (WJ:388, 389).
Castamir : nom masc., « casta[?]-gemme » (Appendice A).
celumë : « courant, flot », pl. loc. celumessen (« kelumessen ») dans Markirya (ëar-celumessen est traduit « dans les flots de la mer »).
Cemendur : nom masc., « *Serviteur de la Terre » (Appendice A).
cen- : (« ken- ») « voir, observer », fut. cenuva (« kenuva ») « verra » dans Markirya. Aussi cen = le nom « vue » comme élément final de certains noms (*apacen, tercen, q.v.).s
centa : « communication, *enquête (demande d'information), *essai (dissertation, pas tentative) »; sanwë-centa « Communication de la Pensée », un appendice du Lammas ou « Compte-rendu des Langues » de Pengolodh (MR:415); cf. aussi essecenta, q.v.
Cermië : septième mois de l'année, « Juillet » (Appendice D).
certa : « rune » (pl. certar donné), adapté du Sindarin certh (une forme Quenya héritée du primitif *kirtê aurait du être *cirtë). (WJ:396).
cilmë : « choix » isolé d'après Essecilmë « choix de noms », q.v.) (MR:214); aussi dans cilmessi (« kilmessi ») « nom personnel », littéralement noms d'un choix personnel (PM:339) (cilmë + essi, de là « *choix de noms »).
cilya : « gouffre, abîme », allatif cilyanna (« kilyanna ») « dans un gouffre » (c-a-d. « dedans [le] gouffre ») (LR:47, 56). Dans MR:471, cilya est défini comme « crevasse, gorge ».
círa : (« kíra ») « naviguer », verbe (apparamment le prolongement de la racine *cir-) (Markirya).
cirinci : (« kírinki »), sg. *cirincë, une espèce d'oiseau « guère plus grand que des roitelets, mais écarlates, avec des voix flûtées tout juste perceptibles à l'ouïe humaine » (UT:169, CLI 2:13). Voir la terminaison diminutive -incë.
cirya : « navire (à la proue tranchante) » (AS:kir-, où le mot est écrit de façon erronnée círya avec un long í; Christopher Tolkien a probablement confondu ce mot avec le premier élément du nom Círdan. Il semble que Círyon, le nom du fils d'Isildur, est lui aussi mal écrit; lire Ciryon comme dans l'index et le texte même du Silmarillion.) Aussi dans Markirya. Dans la lettre Plotz, cirya est décliné pour tous les cas excepté le pluriel possessif. Composé dans ciryaquen « marin » (WJ:372). Noms masc. Ciryaher « *Navire-seigneur » (Appendice A), Ciryandil « *Navire-ami » (Appendice A), Ciryatan « *Navire-constructeur » (Appendice A); Tar-Ciryatan, nom d'un roi Númenóréen, « Roi Constructeur de Navires » (AS:kir-).
ciryamo : « navigateur », nominatif et génitif identiques puisque le nom se termine déjà en -o : Indis i-Ciryamo « la Femme duNavigateur » (UT:8, CLI 1:22).
coa : (« köa ») « maison »; coarya « sa maison » (WJ:369); coacalina « lumière de la maison » (une métaphore pour l'âme [fëa] qui réside à l'intérieur du corps [hroa]) (MR:250).
coimas : « vie-pain, Pain de Vie » = Sindarin lembas (AS:cuivië, PM:395); coimas Eldaron « le coimas des Eldar » (PM:395).
coirë : « mouvementé, remuant », désigne dans le calendrier d'Imladris une période précisément définie de 54 jours (Appendice D), mais traduit « le premier jour du Printemps » dans l'Appendice du Silmarillion (AS:cuivië).
coirëa : « vivant », coirëa quenya « langue vivante » (PM:399).
colindo : « porteur », dans cormacolindor (q.v.).
colla : « porté » (part. pass. de col- « porter »); aussi employé comme nom = « vêtement, manteau, cape » (MR:385). Forme variante collo « manteau » (AS:thin(d) ) dans le nom Sindicollo (q.v.), c-a-d. colla avec une terminaison masculine.
coranar : « tour-soleil », une année solaire (Appendice D; pl. coranári dans PM:126).
corma : « anneau » dans cormacolindo « Anneau-porteur », pl. cormacolindor (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308); Cormarë « Jour de l'anneau », festival tenu le 30 de Yavannië 30 en l'honneur de Frodon (Appendice D).
Corollairë : (« Korollairë ») voir Coron Oiolairë.
coron : « tertre » (AS); Coron Oiolairë (« Koron »), le « Tertre de l'Eternel Été » où les Deux Arbres poussèrent. Aussi sous la forme contractée Corollairë (WJ:401).
cuivië : « éveil ». Dans Cuiviénen, « Eaux de l'Eveil » (AS:cuivië, AS:nen).
culumalda : une sorte d'arbres (AS:mal-).
Culúrien : un autre nom de Laurelin; apparamment derivé de la racine KUL- « rouge-doré » (Silm; LR:365).
cúna : (« kúna ») 1) adjectif « courbé », duquel est dérivé 1) le verbe cúna- « courber; incliner; pencher », qui apparaît avec le préfixe a- (originellement na-) dans Markirya. Ici cúna- est intransitif; on ignore s'il peut être aussi transitif « se courber; tourner ».
curu : « habileté, adresse, talent » dans Curufin, Curufinwë, Curunir. (AS).
Curufinwë : (aussi écrit dans Silm, « Kurufinwë » dans PM) « *Habile Finwë », un nom de Fëanor (PM:343); aussi l'origine du nom Sindarin Curufin; Fëanor nomma son fils ainsi après lui-mêmen. Forme courte en Quenya Curvo. (PM:352).
Curumo : « *Celui qui est Rusé, Homme Habile, Maître des Stratagèmes », « Saroumane » (UT:401, CLI 3:187,198).
Curvo : voir Curufinwë.
Curwë : (« Kurwë ») « habileté technique et invention, talent » (PM:360 cf. 344).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-dil : voir -ndil.
-dur : voir -ndur.
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
e : mot non identifié dans la phrase e man antaváro? (LR:63), « Que donnera-t-il en effet ? » Ce pourrait être une particule adverbiable « en effet, en vérité, de fait »; d'un autre côté, un texte de « Qenya » très ancien suggère que c'est le pronom « il, lui », bien que il soit aussi exprimé par la terminaison -ro : « *Lui - que donnera-t-il ? ».
ëa : (« eä ») « est », 3e pers. du sg., dans un sens plus absolu (« *existe ») que le verbe très proche ná (SC); Eä « Cela est » ou « que cela soit », utilisé comme nom pour « La Création », l'univers (WJ:402; Letters:284, notes de pied de page)
ëala : « être, esprit » (pl. ëalar attesté), esprits dont l'état naturel est d'exister sans corps physique, comme les Balrogs (MR:165).
ëar : « mer » (WJ:413; voir Letters:386 pour l'étymologie), pl. ëari « mers » (CF, LR:47); Eär « la Grande Mer », abl. Eärello « de la Grande Mer », et Eärello « hors de la Grande Mer » (SE). Dans les noms comme Eärendil « Ami de la Mer », Eärrámë « Aile de Mer » (AS), Eärendur nom masc., « *Serviteur de la Mer »; une variante de Eärendil (Appendice A). Également = « marin (professionnel) » (Letters:386) Nom fém. Eärwen « Jeune Fille de la Mer » (Silm).
Eärnil : nom masc., contraction d'Eärendil (Appendice A).
Eärnur : nom masc., contraction d'Eärendur (Appendice A).
ecet : (« eket ») « courte épée à large lame », un sabre-poignard avec une lame très large, à double fil, d'une longueur d'un pied à un pied et demi environ (UT:284, CLI 3:15 cf. 26).
ehtelë : « sortie de l'eau, source » (AS:kel-).
Ekkaia : nom de l'océan extérieur : pour *et-gaya? (Silm).
él : pl. éli « étoile » (mot poétique) (WJ:362).
ela! : « regardes! », 2e pers. du sg. à l'impératif (diriger sa vue vers un objet actuellement visible) (WJ:362).
elda : 1. adj. « des étoiles », 2. nom (Elda) = l'un du peuple des Étoiles, haut-elfe (AS:êl, elen), notamment dans le pl. Eldar (WJ:362). Gén. pl. Eldaron (WJ:368, PM:395, 402); dat. pl. eldain « pour les elfes », pour les Eldar (CF); possessif sg. Eldava « d'Elfe » (WJ:407); possessif pl. Eldaiva (WJ:368), Eldaivë dirige un mot pluriel (WJ:369). Dans son sens convenable, le mot Eldar se réfère aux Elfes non-Avari uniquement. Composés : Eldalië « les gens Elfes » (terme souvent utilisé de manière vague pour désigner toutes les races d'Elfes, bien qu'il n'incluait probablement pas les Avari) (WJ:374; possessif Eldaliéva dans le nom Mindon Eldaliéva, q.v.), Elda-lambë « la langue des Eldar » (WJ:368), Eldamar « Demeure Elfique, Séjour des Elfes », selon MR:176 un autre nom de Tirion (voir tir-). Eldameldor « les Amoureux des Elfes » (WJ:412); Eldandil (pl. Eldandili dans WJ:412) « Ami des Elfes » (confondu par les Edain avec Elendil, convenablement « Ami de l'Étoile ») (WJ:410); Eldanor « Pays Elfique », régions de Valinor où les Elfes s'établirent et loù les étoiles pouvaient être vues (MR:176).
Eldacar : nom masc., « *Tête Elfe » ??? (Appendice A).
Eldarin : adjectif dérivé de Elda (Silm).
Eldo : variante archaïque de Elda, dont le sens correct est l'un des « Marcheurs » depuis Cuiviénen, mais le mot fut abandonné (WJ:362, 374).
Elemmírë : « *Étoile-Gemme » (elen + míre, noter l'assimilation nm > mm), nom d'un astre (étoile/planète), peut-être Mercure, MR:435, où l'orthographe est Elemmirë); aussi le nom d'un Elfe (AS:mîr).
elen : « étoile » (AS:êl, elen); pl. eleni (occasionnellement : eldi) (WJ:362); gén. pl. elenion dans la phrase Elenion Ancalima « la plus brillante des étoile » (SdA2:IV ch. 9; voir Letters:385 pour la traduction); all. elenna « en direction des étoiles » utilisé comme nom de Númenor (Silm; voir Elenna); abl. pl. elenillor « des étoiles » dans Markirya. Adj. elenya « *stellaire, céleste » (seulement défini comme un adjectif se référant aux étoiles par Tolkien) (WJ:362).
elena : adj. « des étoiles » (AS:êl, elen).
Elendë : régions de Valinor où les Elfes vécurent et où les étoiles pouvaient être vues (MR:176).
Elendil : nom masc. « Étoile-Ami, Ami de l'Étoile », « Amoureux ou étudiant des étoiles », appliqué à ceux qui sont versés dans la science de l'astronome. Cependant, quand les Edain utilisèrent ce nom, il lui donnèrent le sens « Ami des Elfes », confondant elen « étoile » et elda« elfe » (WJ:410). ([TR] Cette idée que le nom fut mal appliqué semble être tardive; au début Tolkien interpreta le nom comme un ancien composé Eled + ndil; voir Letters:386.) All. Elendilenna « vers Elendil » (PM:401); Elendil Vorondo gén. de Elendil Voronda « Elendil le Constant, le Fidèle » (SC) pl. Elendili les Númenóréen Amis des Elfes, les Fidèles (Silm).
Elendur : nom masc., « *Étoile-Serviteur, Serviteur de l'Étoile », probablement avec l'intention de signifier « *Serviteur des Elfes »; en effet une variante de Elendil (Appendice A).
Elenna : « En direction des Étoiles, Vers les Étoiles », un nom de Númenor: Elenna-nórë « *le Pays en direction des Étoiles », « le pays nommé Vers les Étoiles », gén. Elenna-nórëo dans Le Serment de Cirion.
Elentári : « Étoile-Reine », titre de Varda (AS:tar).
Elenwë : « *Étoile-Personne », nom masc. (Silm).
elenya : « *stellaire » (seulement défini comme un adjectif se référant aux étoiles par Tolkien) (WJ:362). Elenya, nom du premier jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié aux étoiles (Appendice D).
Elerossë : nom masc., « Étoile écume, écume d'étoile », Sindarin Elros (PM:348).
Elerrína : « Couronné d'Étoiles » (elen + rína), un nom de Taniquetil (Silm).
Elessar : « Elfe-pierre, Pierre Elfique » (Elen + sar, en fait « *Étoile-pierre », cf. Elendil concernant elen « étoile » employé avec la signification « Elfe ») (SdA3:V ch. 8).
Ellairë : autre nom de Juin, incorporant, à l'évidence, lairë « été » (PM:135).
elvëa : « à l'image des étoiles, comme les étoiles », pl. elvië dans Markirya.
Elwë : nom masc., « *Étoile-personne » (PM:340, WJ:369).
elyë : « même vous », pronom emphatique 2e personne du sg. (Nam, RGEO:67).
en : mot non identifié apparaissant deux fois dans La Chanson de Fíriel ; selon la théorie la plus plausible c'est une particule adverbiale qui spécifie que l'action du verbe suivant a lieu beaucoup de temps auparavant.
en- : préfixe « re-, encore- », dans enquantuva « remplira encore, à nouveau », entuluva, « viendra encore », Envinyatar« renouveler », envinyanta « guéri, *renouvelé », enyalië « rappeler » (Nam, RGEO:67, SdA3:V ch. 8, MR:405, UT:317, CLI 3:60, 75).
*endëa : « milieu » dans atendëa, q.v.
enderi : « milieu-jours, les jours médians », (sg. *enderë) dans le calendrier d'Imladris, nom des trois jours insérés entre les mois (ou saisons) yávië et quellë (Appendice D).
Endien : alternative nom de « autumn » (PM:135)
Endor : « Milieu-terre, la Terre du Milieu » (AS:dôr), aussi sous une forme longue Endórë « Milieu-terre » (Appendice E); all. Endorenna « vers la Terre du Milieu » dans SE.
enga : « sauf » (= exepté) préposition (CF).
engwa : « maladif »; pl. nominal Engwar « les Maladifs », nom Elfique des Hommes Mortels (Silm).
enquantuva : « remplira encore » (Nam); voir en-, quat-.
enquië : nom de la semaine Eldarine de six jours, pl. enquier (Appendice D).
envinyanta : « guéri » (MR:405), indiquant la racine verbale *envinyata- « guérir », littéralement « renouveler »; cf. le titre d'Aragorn Envinyatar « le Renouveleur, le Régénérateur » (SdA3:V ch. 8).
enwina : « vieux » (Markirya).
enyalië : « rappeler », « commémorer »; dat. enyalien « pour la commémoration », « [dans le but de] rappeler » dans Le Serment de Cirion.
enyárë : « en ce jour » (indiquant le futur) (CF).
Eönwë : nom d'un Maia, évidemment adopté et adapté du Valarin (WJ:417).
epessë : « après-nom », surnom, le plus souvent donné comme un titre d'admiration ou d'honneur (PM:339, UT:266, CLI 2:152).
equë : « dis, dit » (prés. ou pass.) (un pseudo-verbe sans temps pour introduire des citations); avec des affixes equen « dis-je » (pass.), eques « dit-il, dit-elle » (WJ:392, 415).
eques : pl. equessi « un dire, un dicton, une citation exprimés par quelqu'un, un dicton courant ou proverbial » (WJ:392); I Equessi Rúmilo « les Dires de Rúmil » (WJ:398).
Ercoirë : autre nom de Février (PM:135).
erdë : « individualité, singularité », la personne dans son ensemble (MR:216).
Eressëa : « solitaire », souvent utilisé par lui-même pour Tol Eressëa, l'Île Solitaire (Silm).
erma : « matière physique » (MR:338, 470).
Erquellë : autre nom de Septembre (PM:135).
Errívë : autre nom de Novembre (PM:135).
Ertuilë : autre nom d'Avril (PM:135).
Eru : « l'Unique, Celui qui est seul », Dieu, nom réservé pour les occasions les plus solennelles (WJ:402), gén. Eruo (MR:329). Composés : Eruhantalë « Actions de Grâce pour Eru », un festival Númenoréen (UT:166, 436, CLI 2:9), Eruhin pl. Eruhíni « les Enfants d'Eru », Elfes et Hommes (WJ:403; AS:híni), Erukyermë « Prières pour Eru », un festival Númenoréen (UT:166, 436, CLI 2:8,9), Erulaitalë « Prière d'Eru, Louanges pour Eru », un festival Númenoréen (UT:166, 436, CLI 2:9), Erusén « les enfants de Dieu » (RGEO:74; c'est une forme bizarre sans terminaison plurielle. La forme normale semble être Eruhíni).
es : mot non identifié dans la phrase es sorni heruion an ! « Les Aigles des Seigneurs sont à portée de main ! » (SD:290); peut-être une forme assimilée de en, qui pourrait fonctionner comme une sorte de particule démonstrative : « *Regarde(z), les Aigles... ».
essë : « nom », aussi le nom le plus récent du tengwa 31, originellement appelé árë (ázë) (Appendice E). pl. essi dans PM:339 et MR:470. Essecarmë « nom-fabrication » (MR:214, 470), cérémonie Eldarine au cours de laquelle le père annonce le nom de son enfant. Essecenta (-« kenta ») « *Nom-essai » (voir centa) (MR:415) Essecilmë « nom-choix, choix de nom », cérémonie Eldarine où un enfant se nomme lui-même en fonction de son lámatyávë personnel (q.v.) (MR:214, 471).
Estë : « Repos » (WJ:403), seulement utilisé comme nom d'une Valië (WJ:404).
estel : « confiance, espoir » (WJ:318, MR:320).
et : « dehors, hors de » (+ abl. : « hors de »); ettuler « *arrivent en avant, d'approchent » (ettul- = et + tul-). (SD:290; lire probablement*ettulir ou le continuatif *ettúlar en Quenya mature).
Etyangoldi : (« Etyañgoldi ») « Noldor exilé » (WJ:374). Sg. probablement *Etyangol (*Etyangold-).
ezel, ezella : « vert » (en Quenya Vanyarin seulement). Adopté et adapté du Valarin. (WJ:399)
Ezellohar : « la Colline Verte » où les Deux Arbres poussèrent, adopté et adapté du Valarin; aussi traduit Coron Oiolairë, Corollairë (WJ:401).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
faila : « de bel esprit, loyal, juste, généreux » (PM:352).
fairë : (pl. fairi dans Markirya) « fantôme, esprit désincarné, apparaissant comme une forme pâle »; aussi utilisé = « esprit (engénéral) » (MR:349).
falassë : « côte, rivage, ligne de ressac » (AS:falas).
falasta- : « écumer, bouillonner », part. prés. falastala « écumant, bouillonnant » dans Markirya.
Falastur : nom masc., « *Falaise-seigneur » (Appendice A).
falma : « vague (crêtée, écumante) »; partitif pl. all. falmalinnar « sur les vagues écumantes » dans Namárië (Nam, RGEO:67). Dans Falmari, un nom des Teleri, et Mar-nu-Falmar, « Maison/Demeure sous les Vagues », un nom de Númenor après la Submersion. (AS:falas) Falmari « gens , peuple des vagues », un nom des Teleri (PM:386).
fana : les « voiles » ou « vêtements » dans lesquels les Valar se présentèrent physiquement aux yeux, les corps dans lesquels ils s'incarnèrent, habituellement sous la forme de corps d'Elfes (et d'Humains) (RGEO:74).
fána, fánë : « blanc » (Markirya).
fanya « nuage (blanc) » (CF); pl. fanyar dans Namárië (Nam, RGEO:67).
fanyarë : « les cieux » (pas la voûte céleste ou le firmament - les airs et les nuages supérieurs). Noter qu'en dépit de sa traduction en français (ou en anglais), fanyarë est un mot singulier et donc prend des adjectifs/participes au singulier, comme dans fanyarë rúcina « des cieux ruinés » dans Markirya (voir MC:220, note 8 pour cette traduction).
fárëa : « assez »; ufárëa « pas assez » (CF).
farnë : « maison, demeure », dans orofarnë.
Fayanáro : forme archaïque de Fëanáro (PM:343).
fëa : « esprit » (pl. fëar attesté, MR:363). Il est dit des Incarnés qu'ils vivent par l'union nécessaire de hroa (corps) et fëa (WJ:405). Dans Fëanor (hybride Quenya-Sindarin du Quenya Fëanáro « esprit de Feu »), Fëantúri « Maîtres des Esprits », nom deMandos et Lórien (AS).
Fëanáro : « Esprit de Feu », Fëanor (AS:nár).
Fëanturi : « Maîtres des Esprits », nom des deux Valar Mandos et Lórien (AS:tur).
feuya- : « abhorrer, détester ».
fifíru- : est à l'évidence la forme fréquentative (voir sisíla-) de fir-; selon MC:223 il signifie « décliner lentement »; part. prés. fifírula dans Markirya (traduit « disparaissant »).
finda : « avoir des cheveux, coiffé de - » (PM:340).
Findaráto : « *Cheveux-champion », Sindarisé comme Finrod (AS:ar(a) ).
findë : « cheveux, chevelure » (PM:340), « une mèche, une tresse ou une natte de cheveux » (PM:345).
Findecáno : (« -káno ») « *Cheveux-commandant »; Sindarisé comme Fingon (PM:344).
findessë : « la chevelure d'une personne dans son ensemble » (PM:345).
finë : « un cheveu » (PM:340).
Finwë : nom masc., affiche apparamment la terminaison fréquente -wë suffixée à une racine en rapport avec les cheveux, mais le nom est obscur (voir la discussion de Tolkien dans PM:340-341).
fir- : « mourir, disparaître, s'évanouir »; cf. fifíru-; fírë « expirer, s'éteindre »; parf. sans augmentation fírië, traduit « elle a rendu son dernier soupir » (même s'il semble qu'il n'y ait pas d'élément explicite signifiant « elle ») (MR:250, 470).
Fíriel : « Elle qui soupira » ou « Elle qui est morte », dernier nom de Míriel (MR:250).
Fírima : pl. Fírimar « ceux qui peuvent mourir », « mortels », un nom Elfique des Hommes Mortels (WJ:387).
fírimoin : « pour les hommes », un dat. pl. de Fírimor, « mortels, Humains », apparaissant dans La Chanson de Fíriel. Tolkien changea finalement Fírimor en Fírimar, si bien que le datif serait probablement *fírimain en Quenya mature.
Firya : pl. Firyar « Mortels », un nom Elfique des Hommes Mortels (WJ:387).
Formen : « nord » (AS:men), aussi le nom du tengwa 10 (Appendice E). Dans Formenos « Forteresse du Nord » (AS:formen).
Forostar : les « Terres-du-Nord » de Númenor (UT:165, CLI 2:8).
Fuinur : (mal imprimé « Fuinar » dans l'Index du Silmarillion) nom masc., évidemment dérivé de fuinë « ombre » (Silm; cf. la racine PHUY dans les Etymologies).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
hácala : (« hákala ») « béant, qui baille », un participle qui apparaît dans le poème Markirya, dérivé d'un verbe (autrement non attesté) *háca- « bâiller, être béant ».
haiya : « loin » (SD:247).
halla : « haut, grand » (Appendice E, note de pied de page).
hantalë : « actions de grâce », isolé de Eruhantalë (UT:166, CLI 2:9, 21 cf. 78).
*har-, hára- : « être assis, s'asseoir, siéger », pl. hárar dans Le Serment de Cirion (i hárar « ceux qui sont assis, tceux qui siègent »).
haranyë : dernière année d'un siècle dans le calendrier Númenóréen (Appendice D).
harma : « trésor », aussi le nom du tengwa 11, ensuite appelé aha (Appendice E).
heca! : (« heka! ») « pars! tient toi à l'écart! », aussi avec des suffixes pronominaux hecat sg. et hecal pl. (WJ:364).
Hecel : (« Hekel ») (pl. Heceldi, WJ:371) = hecil, mais réformé pour correspondre à Oarel, spécialement appliqué aux Eldar rextés en Beleriand. Helcelmar et Heceldamar « *Pays des Elfes Abandonnés », le nom utilisé par les lettrés d'Aman pour désigner Beleriand (WJ:365).
hecil : (« hekil ») (masc. hecilo, fém. hecilë) « celui qui est perdu ou abandonné par ses amis, proscrit, hors-la-loi » (WJ:365).
hehta- : (pass. hehtanë) « mettre de côté, omettre, exclure, abandonner, oublier ».
helca : (« helka ») « gelé, glacé ». Dans Helcar, la Mer Intérieure dans le nord-est de la Terre du Milieu, et Helcaraxë, la Glace Broyante entre Araman et la Terre-du-Milieu (AS).
hequa : « laisser de côté, omettre, exclure, excepter » (WJ:365).
heren : « ordre, confrérie » (nom); Heren Istarion « l'Ordre des Mages » (UT:388, CLI 3:179).
Herendil : « *Fortune-ami » = Eadwine, Audoin (LR:52, 56, cf. the Etymologies, racine KHER-).
heru (hér-) : « seigneur » (PM:210); Letters:283 donne hér (heru). Dans les noms comme Herumor « *Seigneur Noir » et Herunúmen « Seigneur de l'Ouest » (AS:heru); heruion évidemment un gén. pl. de heru « seigneur » : « *des seigneurs » (SD:290); herunúmen « Seigneur de l'Ouest » (LR:47), titre de Manwë.
hérincë : (« hérinkë ») « *petite dame, demoiselle » (UT:195, CLI 2:50). Concernant les terminaisons diminutives, cf. Atarincë, cirinci.
Hildor : « ceux qui suivent, les Suivants », un nom Elfique des Hommes Mortels en tant que Second-Nés d'Ilúvatar (WJ:387); hildin « pour les hommes » (Hildor, les Suivants), un dat. pl. apparaissant dans La Chanson de Fíriel. Cf. hildinyar « mes héritiers », évidemment *hildë, hildo « suivant, descendant, héritier » + -inya « mon » + -r terminaison plurielle (SE). Hildórien le pays où les Humains s'éveillèrent en premier , comme les Elfes le firent à Cuiviénen (Silm).
hína : « enfant », aussi hina (voc. à un (jeune) enfant), hinya (« mon enfant » pour hinanya) (WJ:403). pl. híni (étonnament pas**hínar) dans Híni Ilúvataro « Enfants d'Ilúvatar » (Silmarillion Index). Dans les composés -hin pl. -híni (comme dans Eruhíni, « Enfants d'Eru », AS:híni).
hir- : « trouver, découvrir », fut. hiruva dans Namárië (hiruvalyë « tu trouveras ») (Nam, RGEO:67); Hirilondë « le Découvreur [trouveur] de Ports », nom d'un navire (UT:192, CLI 2:46).
hísië : « brume » (Nam, AS:hîth).
Hísilómë : « Hithlum » (AS:hîth).
Hísimë : le onzième mois de l'année, « Novembre » (Appendice D, AS:hîth).
hlapu- : « soufler, venter; voler ou flotter dans le vent », part. prés. hlápula « soufflant » dans Markirya.
hlar- : « entendre », fut. hlaruva « entendra » dans Markirya.
hlókë : « serpent, vers » et par extension « dragon », ensuite transformé en lókë (AS:lok-).
hloni : « sons » (sg. *hlonë ?) (WJ:394).
hloníti tengwi : « signes phonétiques » (ainsi *hlonítë = « phonétique ») (WJ:395).
hó- : prefix verbal; « loin, [venant, issu] de, d'entre, parmi », le point de vue étant hors de la chose, du lieu ou du groupe désigné (WJ:368).
hóciri : « tailler, trancher » (dans le sens de couper une portion requise, de façon volontaire, pour l'avoir ou l'utiliser) (WJ:365, 368).
hon-maren : « coeur de la maison », un feu, « foyer » (LR:63, 73; c'est du « Qenya » avec un génitif en -en, et pas en -o comme en Quenya mature).
hondo-ninya : « mon coeur », changé en indo-ninya (CF, première version).
hosta : « réunir, amasser, collecter, (r)assembler » (Markirya); hostainiéva « sera rassemblé », fut. du verbe statif *hostainië, dérivé de *hostaina « rassemblé », part. pass. de hosta- « rassembler ». De tels verbes statifs ne sont probablement pas valides en Quenya mature; voir-ië. (CF).
Hravani : « les Sauvages » (sg. *hravan), nom des Humains non-Edain (WJ:219).
hrávë : « chair » (MR:349).
hresta : « rivage, plage », abl. hrestallo « *du rivage » dans Markirya.
hrívë : « hiver », dans le calendrier d'Imladris une période précisément définie de 72 jours, mais aussi utilisé de façon plus générale pour désigner l'hiver (Appendice D).
hroa : (parfois « hröa ») « corps » (changé par Tolkien d'après hrondo, lui même changé en hrón). pl. hroar attesté (MR:304). Dans MR:330, Tolkien note que hroa est « à peu près mais pas exactement équivalent à 'corps' « (comme opposé à « âme »). Les Incarnés vivent parl'union nécessaire de hroa (corps) et fëa (âme, esprit) (WJ:405).
hróta : « demeure sousterraine, caverne artificielle ou salle taillée dans la roche » (PM:365).
huinë : « obscurité, ténèbres » (AS:fuin), aussi employé pour « ombre » = Sauron (LR:56). Avec le préfixe nu- « sous » et la terminaison allative -nna dans nuhuinenna (SD:246); aussi unuhuinë « sous l'ombre » (LR:47).
hwermë : « code-gestuel » (WJ:395).
hwesta : « brise », aussi le nom du tengwa 12 (Appendice E); hwesta sindarinwa « hw Sindar », le nom du tengwa 34 (Appendice E).
hyarmen, Hyarmen : « sud » (AS, AS:men), aussi le nom du tengwa 33 (Appendice E). Dans Hyarmendacil nom masc., « Vainqueur du Sud » (Appendice A), apparamment aussi dans Hyarmentir (nom d'une montagne; l'élément -tir signifie « [point de] guet ») (AS). Hyarnustar « les Terres du Sud-Ouest » de Númenor; Hyarrostar les « Terres-du-Sud-Ouest » (UT:165, CLI 2:8).
hyóla : « trompe » (SD:419).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
i : « le, la », article definit invariable (Nam, RGEO:67, Markirya, WJ:369, WJ:398; directement prefixé i- dans i-mar [CF] et i-Ciryamo [UT:8, CLI 1:22], sans trait d'union dans icilyanna = i cilyanna dans SD:247). Aussi pronom relatif : i « celui/celle/ceux qui » (à la fois article et pronom relatif dans Le Serment de Cirion: i Eru i ou ilyë mahalmar ëa : Celui qui est au-dessus de tous les trônes », i hárar « ceux qui sont assis »). Avant un verbe, i signifie « celui/celle/ceux qui » : i carir quettar ómainen « ceux qui forment des mots avec leurs voix » (WJ:391).
-ië (1) : terminaison infinitive (ou gerondive), attesté dans enyalië, q.v. (SC).
-ië (2) : « est », -ier « sont », suffixe de verbe statif apparaissant dans La Chanson de Fíriel : númessier « ils sont dans l'ouest », meldielto « ils sont...aimés », talantië « il est tombé », márië « il est bon « (< *númessë « dans l'ouest », melda « aimé », *talanta « tombé »); fut. -iéva dans hostainiéva « sera rassemblé » (< *hostaina « rassemblé »). Comparer ye « est », yéva « sera », verbes qui aussi apparaissent dans La Chanson de Fíriel. Ce suffixe n'est probablement pas valide en Quenya mature : -ië est une terminaison infinitive ou gérondive dans Le Serment de Cirion, pour ye « est » on trouve ná, et la phrase « est perdu » est vanwa ná, pas *vanwië.
ilca- : « luire (d'un lueur blanche) », part. prés. ilcala avec une terminaison all. pl. ilcalannar (« ilkalannar ») dans Markirya (axor ilcalannar « sur des os luisants »).
Illuin : nom d'une des Lampes des Valar, incorporant apparamment l'élément luin « bleu » (Silm).
ilm- : racine qui apparaît dans Ilmen, la région au-dessus de l'air où sont les étoiles, Ilmarë, nom d'un Maia, et Ilmarin « demeure dans les hauteurs de l'air », la résidence de Manwë et Varda sur l'Oiolossë (AS).
ilqua : (« ilqa ») « tout » (CF).
Ilquainen : (« ilqainen ») un mot apparaissant dans La Chanson de Fíriel, traduit « à tout ». Il aurait pu s'agir de ilqua « tout » avec une terminaison dat. pl., mais dans le Quenya mature -inen est la terminaison pour le pl. instrumental (CF).
ilquen : « tout le monde » (WJ:372).
Ilu : « (le) monde, la terre » (CF, LR:47, 56).
Ilúvatar : « Le Père de Tout », Dieu (CF); Ilúvatáren « d'Ilúvatar »; dans le « Qenya » de La Chanson de Fíriel, LR:47 et SD:246, la terminaison génitive est -en au lieu de -o comme en Quenya mature. Mettre en contraste le génitif Ilúvataro dans la phrase Híni Ilúvataro « Enfants d'Ilúvatar » dans l'Index du Silmarillion.
ilúvë : « le tout, l'ensemble ». Dans Ilúvatar « Pèr de Tout » (AS; WJ:402, MR:471).
ilya : « tout » (LR:47, 56; SD:310), ilyë devant un nom pluriel, « tout » se déclinant comme un adjectif (Nam, RGEO:67): ilyë tier « tous les chemins » (Namárië), ilyë mahalmar « tous les trônes » (Le Serment de Cirion).
-ima : suffixe adjectival. Parfois il est employé pour dériver des adjectifs simples, comme vanima « beau » ou calima « brillant »; il peut aussi prendre le sens « -able, -ible », comme dans úquétima « indicible » (de quet- « parler, dire »; noter que la voyelle-racine est allongée dans le dérivatif où -ima signifie « -able, -ible »). « ...-ima » pourrait signifier « apte à ... », comme dans Fírimar « mortels », littéralement « ceux aptes à mourir » (WJ:387).
Imbar : « l'Habitation, = Terre », aussi « la partie principale d'Arda » (= le Système Solaire) (MR:337, aussi WJ:419 note 29).
imbë : « entre » (Nam, RGEO:67).
ímen : un mot que l'on trouve dans La Chanson de Fíriel, traduit « en eux » (ar ilqua ímen « et tout [ce qui est] en eux »). Probablement pas valide en Quenya mature.
in : une particule étrange que l'on constate dans la phrase i-coimas in-Eldaron « le coimas [lembas] des Eldar » dans PM:403. Il ressemble à l'article pluriel Sindarin, mais en Quenya i est à la fois sg. et pl. « le, la , les », et le mot Eldar ne prend normalement pas d'article du tout. La lecture allative i-coimas Eldaron (PM:395) est probablement à préférer.
-in : terminaison dat. pl., vu dans eldain, fírimoin, q.v.
indil : « lis », ou autre fleur simple de grande taille. Adopté et adapté du Valarin. (WJ:399).
indis : « épouse, femme » (UT:8, CLI 1:22).
indo : « coeur »; indo-ninya un mot apparaissant dans La Chanson de Fíriel, traduit « mon coeur ». Lire *indonya en Quenya mature ?
-inen : terminaison pl. instrumental. Dans ómainen (WJ:391).
inga : « sommet, point culminant » (PM:340).
ingaran : « haut-roi » (PM:340).
Ingolë : « Science/Philosophie » dans l'ensemble (PM:360; WJ:383 a ingolë [« iñgole »] « connaissance »).
ingólemo : « celui qui possède de grandes connaissances, un 'mage' » , appliqué uniquement pour les grands sages des Eldar dans Valinor, comme Rúmil (PM:360).
ingolmo : « maître du savoir, lettré » (WJ:383).
ingor : « sommet d'une montagne » (PM:340).
Ingwë : nom masc., « chef ». (PM:340). pl. Ingwer « les Chefs », comment les Vanyar se nommaient eux-mêmes. Ingwë Ingweron « chef des chefs », titre propre d'Ingwë en tant que haut-roi (PM:340).
-inqua : terminaison adjectivale, comme dans alcarinqua « glorieuse » (WJ:412) de alcar « gloire ». Etymologiquement, -inqua signifie « -plein », comme « plein de gloire » dans ce cas.
inwisti : « humeur d'esprit » (changé par Tolkien à partir de inwaldi) (MR:216, 471).
-ion : terminaison génitive pl. dans elenion, Istarion, Silmarillion.
írë : « quand » (relatif, et non interrogatif) (CF).
írima « charmant, adorable, beau », aussi pl. írimar; dans le « Qenya » de La Chanson de Fíriel, les adjectifs en -a forment leur pluriel en -ar au lieu de -ë comme en Quenya mature.
rissë : nom fém. (PM:345).
Irmo : « Désireur », nom d'unVala; normallement appelé Lórien, en du nom de l'endroit où il réside (WJ:402)
Isil : « Lune » (CF; AS:sil, Appendice E, SD:302); Isildur (nom masc.., « *Serviteur de la Lune ») (AS:sil, Appendice A); isilmë « lumière de la lune », qui apparaît dans Markirya; traduction libre « la lune » dans MC:215 (isilmë ilcalassë, lit. « lumière(de-la)lune brillant-dans » = « brillant dans la lumière de la lune »); Isilya troisième jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié à la Lune (Appendice D).
-issë : terminaison féminine, comme dans rissë (PM:345).
Istar : pl. Istari « Mage »; Heren Istarion « l'Orde des Mages » (UT:388, CLI 3:179).
ita- : « étincelle, étincellement » (AS:ril, PM:363).
íta : « un éclair, une lueur » (PM:363).
itila : « scintillant, étincelant ».
Itaril, Itarillë, Itarildë : nom fém., Sindarisé sous la forme Idril (PM:346, 348; AS:ril).
-iva (-ivë) : terminaison possessive plurielle dans Eldaiva, Eldaivë (WJ:369).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
kelvar : (sg. *kelva) « animaux, êtres vivants qui bougent » (Silm 2;54, AS).
kemen : « terre », se réfère à la terre en tant que sol posé sous le ciel, menel, the les cieux (AS). Kementári « Reine de la Terre », titre de Yavanna. (AS:tar).
kyermë : « *prière », isolé de Erukyermë (UT:166, CLI 2:8,33 cf. 79).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-l : affixe pronominal réduit de la 2e personne du pl. « vous ». Voir heca! (WJ:364).
laica : « vert » (mais toutes les autres sources donnent laiqua) (Letters:283).
Laiquendi : « Elfes Verts », peu employé (traduit du Sindarin Laegil, Laegelrim) (WJ:385, AS:quen-/quet-).
lairë : « été » (Letters:283), dans le calendrier d'Imladris à période précisément défini de 72 jours, mais aussi employé de façon plus générale pour désigner l'été (Appendice D) Oiolairë « Eternel Été »; voir Coron Oiolairë. Lairelossë « *Neige d'Été », nom d'un arbre qui poussa à Valinor et Númenor (UT:167, CLI 2:2), probablement avec des fleurs blanches.
laita : « bénir, louanger » : a laita, laita te! Andavë laituvalmet! ... Cormacolindor, a laita tárienna « Bénissons-les, bénissons-les! Les Porteurs de l'Anneau, louangeons-les hautement ! ... [Les] Porteurs de l'Anneau, bénissons-[les] hautement ! » (lait[a]-uva-lme-t« bénirons-nous-eux) (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308). Nom verbal laitalë « prière, bénédiction », isolé de Erulaitalë (UT:166, 436, CLI 2:9).
lala- : « rire » (PM:359 - la forme obsolète lala- « refuser » dans les Etymologies est-elle apparentée à racine LA ?).
Lalwendë : (aussi sous une forme courte Lalwen) « Jeune Fille Riante », nom fém. (PM:343).
laman : (pl. lamni ou lamani) « animal » (employé habituellement pour désigner les animaux à quatre pattes, et jamais les reptiles et les oiseaux, donc pour désigner les mammifères) (WJ:416).
lámatyávë : (pl. lámatyáver attesté) « goût des sons » (láma + tyávë), plaisir individuel dans les sons et la formation de mots (MR:215,471).
lamba : « langue » (l'organe physique, alors que lambë = « langage, langue ») (WJ:394).
lambë : « langue, langage, dialecte » (le mot usuel pour 'langagee' dans une utilisation non-technique) (WJ:368, 394), aussi le nom du tengwa 27 (Appendice E); Lambë Valarinwa « langue Valarine » (WJ:397); Lambengolmor « Maîtres des connaissance des langues », une école fondée par Fëanor (WJ:396).
lanta- : « tomber », lantar prés. pl. (Nam, RGEO:66); lantaner pass; pl. (SD:246); lantier « ils tombèrent », une forme de passé pluriel de lanta- « tomber » qui apparaît dans LR:47; lire lantaner en Quenya mature, comme dans SD:246. Aussi au sg. lantië « tomba » (LR:56); lire*lantanë ? Part. prés. lantala « tombant » (avec terminaison loc. : lantalassë) dans Markirya. Nom lantë « chute » dans Noldolantë, q.v.
lár : « lieue », une unité de mesure de distances, 5000 rangar (q.v.). Un ranga était approximativement 38 pouces, donc un lár mesurait « 5277 yards, deux pieds et quatre pouces [c-a-d. 4826 m], en supposant l'exactitude des équivalences » - suffisamment proche de la lieue de 5280 yards pour justifier cette traduction. Le sens premier de lár est « pause, halte »; en effet, au cours de longues marches, une brève halte était faite pour chaque lieue (UT:285, CLI 3:21,29).
lassë : « feuille », pl. lassi (Nam, RGEO:66, Letters:283); gén. lassëo « d'une feuille », gén. pl. lassion « des feuilles » (anciennement lassio) (WJ:407); lasselanta, lasse-lanta « chute des feuilles », utilisé (comme l'était quellë) pour la fin de l'automne et le début de l'hiver (Appendice D, Letters:428); d'ici Lasselanta autre nom d'Octobre (PM:135). Cf. aussi lassemista « feuille grise » (SdA2:III ch. 4, traduit dans Letters:224), lassewinta une variante de lasselanta (PM:376). Voir aussi lillassëa.
laurë : « or », mais uniquement pour désigner une lumière ou la couleur dorée, pas le métal. Dans Laurelin, nom de l'Arbre d'Or de Valinor. (AS, Letters:308), Laurenandë « Val Doré » = Lórien (UT:253, CLI 2:130) et laurinquë nom d'un arbre fleurissant en grappes de fleurs jaunes, poussant à Númenor et plus particulièrement en Hyarrostar, dont le nom signifie peut-être « [celui] qui est plein d'or » (UT:168, CLI 2:12). Adjectif dérivé laurëa « doré, comme l'or », pl. laurië (Nam, RGEO:66).
Laurelindórinan : « Vallée de l'Or Chantant », un nom ancien de Laurenandë (Lórien) (UT:253, CLI 2:130); laurelindórenan lindelorendor malinornélion ornemalin « *lumière doré-musique-pays-vallée musique-rêve-pays de jaunes-arbres arbres-jaunes », éléments de Quenya agglutinés à la mode Entique; cela est censé signifier quelque chose du genre « la vallée où les arbres dans a une lumière dorée chantent musicalement, un pays de musique et de rêves; il y a là des arbres jaunes, c'est un pays d'arbres jaunes » (SdA2:III ch. 4, traduit dans Letters:308).
lav- : « lècher », pass. lávë dans undulávë, voir undu (Nam).
lavaralda : (changé de lavarin) une sorte d'arbre (alda) (LR:57).
-lda : « votre » (sg.), suffixe possessif, uniquement attesté dans la phrase Arwen vanimalda « Arwen votre beauté », c-a-d. « belle Arwen », et dans meletyalda « votre majesté » (WJ:369). Arwen vanimalda fut changé en Arwen vanimelda dans la seconde édition du SdA, de sorte que Tolkien pourrait avoir décidé de ré-interprété la phrase comme « *Arwen, belle Elfe (Elda) ». La terminaison pour « votre » apparaît -lya ailleurs; -lda pourrait être utilisé dans les cas de vocatif seulement (SdA1:II ch. 6).
lelya : « aller, se rendre (dans n'importe quelle direction), voyager », pass. lendë (WJ:362).
lendë : « parti, venu » (pass. de lelya- « aller « ) (CF, LR:47, SD:310, WJ:362).
lenémë : « avec permission » (+ gén. : « avec la permission de ») (SD:246).
Lenwë : le chef des Nandor (Nandorin Denweg, primitivement *Denwego) (WJ:412).
lestanen : « dans la mesure, en mesure », un mot qu'on trouve dans La Chanson de Fíriel, apparamment la forme instrumentale d'un nom *lesta « mesure », autrement pas attesté.
Lestanórë : « Doriath », gén. Lestanórëo (WJ:369).
leuca : « serpent » (Appendice E).
-li : terminaison partitive pl.; gén. -lion dans vanimálion, all. -linnar dans falmalinnar, q.v.
líco : (« líko ») « cire » (commentaires de Markirya, MC:223).
lícuma : (« líkuma ») « bougie, chandelle ».
lië : « gens, peuple » dans Eldalië (q.v.); possessif liéva dans Mindon Eldaliéva (q.v.).
lillassëa : « qui a de nombreuses feuilles », pl. lillassië dans Markirya (ve tauri lillassië, lit. « *comme des forêts de beaucoup de feuilles », est traduit « comme les feuilles des forêts » dans MC:215).
lin, lind- : « un son musical » (Letters:308).
Lindar : « Chanteurs », le nom que se donnaient les Teleri (WJ:380, MR:349, UT:253, CLI 2:130).
lindë : « chantant, chant, chanson » (AS:gond); lindelorendor « musique-rêve-pays »; voir laurelindórenan lindelorendor... (SdA2:III ch. 4, cf. Letters:308).
Lindi : le nom que se donnèrent les Elfes Verts; aussi utilisé dans le Quenya des Exilés (WJ:385).
Lindon, Lindónë : « Lindon », nom de lieu (WJ:385).
Lindórië : nom fém., peut-être « *Elle qui s'élève en beauté » (comparer à Melkor « Lui qui s'élève en Force [Puissance] ») (Silm).
-linnar : voir -li.
*linta : « rapide, prompt, vif », pl. lintë (Nam, RGEO:66).
-lion : voir -li.
lírë : « chanson », instrumental lírinen « dans [la] chanson » ou « *par [la] chanson » (Nam, RGEO:67).
lirulin : « alouette » (MR:238, 262), changeé à partir de aimenel, aimenal.
lissë : « doux » (Nam, RGEO:66).
-llo : terminaison ablative, « de » ou « hors de », ex. sindanóriello « hors d'un gris pays », Rómello « [venant] de l'est », Mardello « *de la Terre » (CF).
*-lma : terminaison pronominale « notre », attestés (avec la terminaison génitive -o qui remplace le -a final) dans le mot omentielmo « de notre rencontre ». Ce notre « notre » est un pluriel inclusif. Frodon (à ce qu'il semble) l'utilise de façon impropre dans le salut « une étoile brille sur l'heure de notre rencontre ». Effectivement, lui et l'Elfe à qui il parle ne faisaient que deux personnes, il aurait du utiliser le pluriel duel inclusif à la place. La forme correcte omentielvo apparaît dans certains manuscrits du Livre Rouge. Voir Letters:447.
-lmë : terminaison pronominale pour le « nous » inclusif, c-a-d. « nous » incluant la personne qui parle. Par exemple dans laituvalmet « nous les bénirons » (lait-uva-lme-t « bénir-devons-nous-eux ») (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308).
loa : littérallement « croissance », utilisé pour une année solaire (= coranar) quand les changements saisonniers sont considérés (Appendice D; dans PM:126 loa est traduit « temps de croissance ». pl. loar, ou « löar », dans MR:426)
loc- : (« lok- ») « courbe, boucle » (il s'agit peut-être d'une racine primitive plutôt que du Quenya) (AS).
loëndë : « *année-milieu », le jour du milieu de l'année (le 183e jour), inséré entre les mois de Nárië et Cermië (Juin et Juillet) dans the calendrier Númenóréen et dans le Comput des Intendants (Appendice D).
loico : « cadavre, corps mort »; loicolícuma « cadavre-chandelle » dans Markirya.
lókë : « serpent, vers », anciennement hlókë (AS:lok-).
lómë : « crépuscule ». Dans Lómion « Enfant du Crépuscule », le nom Quenya qu'Aredhel donna en secret à son fils Maeglin (AS). Autrement lómë est défini comme « nuit » (Letters:308, LR:41, SD:302, AS:dú), cf. lómelindë pl. lómelindi « rossignol, chanteur du crépuscule » (AS:dú, LR:41; SD:302, MR:172). Adjectif dérivé *lómëa « sombre » dans Lómëanor « Pays Sombre »; voir Taurelilómëa-tumbalemorna...
londë : « port fermé par la terre ». Dans Alqualondë « Le Port des Cygnes » (AS).
lor : « rêve » (Letters:308; probablement juste un « élément » Elfique plutôt qu'un mot complet).
Lórellin : nom du lac où la Valië Estë dormait le jour; signifie apparamment « *Lac-rêve » (Silm).
Lórien : (de lor-) nom d'un Vala, du nom du lieu où il réside, alors que son vrai nom est Irmo (WJ:402).
lossë : « neige, neige-blanche » (AS:los).
lótë : « fleur ». Dans les noms Ninquelóte « *Blanche-fleur » (= Nimloth), Vingilótë « Écume-fleur », le nom du navire d'Eärendil (AS:loth), aussi dans Lótessë le cinquième mois de l'année, « Mai » (Appendice D).
-lto : « ils, eux », suffixe pronominal qui apparaît dans La Chanson de Fíriel (meldielto « ils sont aimés » et cárielto « ils firent »), aussi dans LT1:114 (LCP 1:156) : tulielto « ils sont venus ». Probablement pas valide en Quenya mature (remplacé par -ntë ?).
luin : « bleu », pl. luini (Nam, RGEO:66). Dans Helluin, nom de l'étoile Sirius, et Luinil, nom d'un autre astre (étoile ou planète) à la lumière bleue (AS; Luinil est peut-être identifié avec Neptune, MR:435).
Lumbar : nom d'une étoile (ou planète), peut-être identifiée avec Saturne (MR:435), mot évidemment connecté à lumbo, lumbulë (Silm).
lumbo : « nuage », pl. lumbor dans Markirya.
lumbulë : « ombre (lourde) » (Nam, RGEO:67).
lúmë (1) : « obscurité » (certains se demandent si Tolkien n'a pas confondu lúmë « ttemps, heure » et lómë « nuit ») (Markirya).
lúmë (2) : « heure », all. lúmenna « sur l'heure », élidé lúmenn' dans le salut elen síla lúmenn' omentielvo parce que le mot suivant commence par une voyelle similaire. La forme complète lúmenna omentielvo est trouvée dans WJ:367 et Letters:424.
lumna : « peser, être lourd », un verbe statif (LR:47, SD:310; cf. lumna- « giser lourd(emment) » dans les Etymologies, racine DUB-).
lúva : « arc » (Appendice E).
*-lva : terminaison pronominale, « notre », utilisée dans le cas de deux personnes où l'un s'adresse à l'autre (Letters:447). Seulement attesté dans le génitif -lvo dans le mot omentielvo (voir -lma). Pour cette raison, il a été argumenté que la terminaison pourrait être présentemment *-lwa, puisqu'il il y une évidence que wo devrait changer en vo en Quenya et le w de *-lwa pourrait être dérivée de la terminaison duelle -u. (SF).
-lya : suffixe pronominal « ton, ta, votre » dans tielyanna « sur ton chemin » (UT:22 cf. 51, CLI 1:43 cf. 85).
-lyë : terminaison de la 2e pers. sg. : « tu », hiruvalyë « tu trouveras » (Nam, RGEO:67).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
má : « main », duel *mát « une paire de » attesté avec un suffixe pronominal : máryat « sa (paire de) mains » (voir -rya, -t) (Nam, RGEO:67), pl. all. mannar « dans ses mains » (CF). Cf. -maitë « aux mains-... ».
Macalaurë : (« Makalaurë »), nom masc., le nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Canafinwë = Maglor (PM:353); son nom Sindarin semble être basé sur son nom de mère Quenya.
macar : « homme d'épée, guerrier », dans Menelmacar (voir menel).
mahalma : « trône », nominatif pl. mahalmar « trônes » et locatif pl. mahalmassen dans Le Serment de Cirion. Adopté et adapté du Valarin (WJ:399).
Máhan : (pl. Máhani attesté dans WJ:402), un des huit chefs des Valar (Adopté et adapté du Valarin, mais habituellement traduit par Aratar), Máhanaxar le « Cercle du Destin » d'Aman; adopté et adapté du Valarin (WJ:399).
Maia : pl. Maiar « le Beau » (MR:49), les Ainur de moindre rang (= non-Vala) qui entrèrent en Eä. Une variant Máyar dans PM:363, 364 (doit-elle être comprise comme une forme plus ancienne ?).
maica : (« maika ») « tranchant, aigu, pointu, perçant » (AS:maeg).
-maitë : « aux mains, qui a des mains » dans Angamaitë, morimaitë, Telemmaitë, q.v.
Maitimo : « gracieux, bien fait, celui qui est de belle forme », nom de mère (jamais employé dans le récit) de Nelyafinwë = Maedhros (PM:353).
maiwë : « mouette », pl. maiwi dans Markirya.
malina : « jaune » (Letters:308); Malinalda « *Arbre-jaune », un nom de Laurelin (AS:mal-; évidemment malina + alda). La traduction « Arbre d'Or » dans l'Index du Silmarillion est libre; malina signifie « jaune », et pas « d'or, doré ». Cf. malinornélion « d'arbres jaunes »; voir laurelindórenan lindelorendor... (SdA2:III ch. 4; cf. Letters:308). Malinornélion est un partitif pl. gén. de malinornë « mallorn » (UT:167,168, CLI 2:11, pl. normal malinorni).
mallë : pl. maller « route, chemin » (LR:47, 56; SD:310).
malta : « or », aussi le nom du tengwa 18 (Appendice E).
máma : « mouton » (WJ:395).
mamil : « mère » (UT:191, CLI 2:45).
man : « qui » (Nam, RGEO:67, CF, LR:59, Markirya) cf. PM:357 note 18, où il est fait référence à l'élément interrogatif Eldarin ma, man). Cependant, man est traduit « quoi » dans LR:59. Soit Tolkien ajusta le sens du mot plus tard, soit il couvre les deux sens, « qui » et « quoi ».
Man-ië? : « Qu'est-ce que c'est ? » (LR:59; le suffixe de verbe statif -ië est difficilement valide en Quenya mature).
mána : « béni » (CF).
mana : un mot traduit « qu'est-ce » dans la phrase mana i-coimas Eldaron [?] « qu'est-ce que le coimas (lembas) des Eldar ? » (PM:395, une lecture variante dans PM:402). Soit il s'agit de *ma « quoi » + ná « est », ou mana pourrait être en lui-même un mot signifiant « quoi », et dans ce cas la phrase ne comporte pas vraiment de mot signifiant « est ».
mando : « garde, détention, gardé en sûreté » (MR:350) ou « prison, contrainte » (dans Mandos) (AS:band).
Mandos (Mandost-) : « Château de la Garde » (le sens approximatif, selon MR:350). Utilisé comme le nom d'un Vala, du nom du lieu où il demeurait (les Cavernes de Mandos), alors que son vrai nom est Námo (WJ:402).
manen : « comment » (PM:395).
mannar : « dans (les) mains », all. pl. de má. (CF).
Manwë : « Être Béni » (Letters:283), adopté du Valarin Mânawenûz; les noms se terminant en -wë étaient déjà fréquents en Quenya (WJ:399). Cf. Mánwen, Mánwë les anciennes formes Quenyanes de Manwë, plus proches de la forme Valarine (WJ:399). Ecrit sans majuscule manwë dans LR:56.
maquet- : « *demander », seulement attesté au passé : maquentë (PM:403).
mar : « terre », abl. Mardello « de la terre » (CF). Peut être plus ou moins identique à már « demeure, maison » (de personnes ou de peuples), présent dans les noms comme Val(i)mar, Vinyamar, Mar-nu-Falmar, Mardil (AS:bar).
mar- : « demeurer, être installé ou fixé » (UT:317, CLI 3:60, 75); maruvan « je demeurerai » (mar-uva-n « demeurer-[particule future]-je »)(SE).
*mardë : « salle, hall »; uniquement attesté au pl. mardi (Nam, RGEO:66).
Mar-nu-Falmar : « Demeure sous les Vagues », nom de Númenor après sa submersion (Silm).
Mardil : nom masc., « (celui) devoué à la maison », se dit des rois (Appendice A; interprété dans Letters:386).
márië : « c'est bon » (CF; de mára « good »; le suffixe verbal statif -ië n'est pas vraiment valide en Quenya mature).
massánië : « qui donne le pain », utilisé comme titre de la plus haute femme parmi tous les peuples Elfiques, car elle avait la garde et le don du coimas (lembas). Aussi simplement traduit « Dame » (PM:404).
masta : « pain » (PM:404).
*mbelekôro : est mentionné comme étant « la plus ancienne forme Quenya » de Melkor; il s'agit de toute évidence d'une forme qui appartient à l'Eldarin Commun plutôt que du Quenya tel qu'on le connait; noter qu'il est marqué d'une astérisque car non attesté (WJ:402).
me : « nous »; mel-lumna « nous-est-lourd », c-a-d. « *est lourd pour nous » (LR:47, mel- est évidemment une forme assimilée de *men « pour nous », dat. de me); duel met « nous (deux) ».
melánë : « j'aime », un mot douteux en Quenya mature; lire peut-être *mélanyë (LR:70).
Melcor : (ainsi écrit dans MR:362) voir Melkor.
meldielto : « ils sont aimés » (c-a-d. meld[a]-ië-lto « aimés-sont-ils » - à la fois la terminaison verbale stative -ië « est/sont » et la terminaison -lto « ils » peuvent être obsolètes en Quenya mature) (CF).
meletyalda : « votre puissance » = « votre majesté » (voir -lda; meletya = « *puissant »). En entier Aran Meletyalda « roi votre puissance » (WJ:369).
Melko : « Celui qui est Puissant, Le Puissant », nom du Vala rebelle, habituellement nommé Melkor (CF; MR:350 confirme que la forme Melko est toujours valide en Quenya mature).
Melkor : (écrit Melcor dans MR:362), le Vala rebel, le diable de la mythologie du Silmarillion. Formes anciennes Melkórë « Puissant Levant » (de là l'interpretation « Lui qui se dresse en puissance ») et aussi *mbelekôro (WJ:402). Melkorohíni « Enfants de Melkor », Orques (« mais les plus sages disent : non, les esclaves de Melkor; mais pas ses enfants, car Melkor n'a point d'enfants ») (MR:416).
men (1) : « chemin, voie, direction » (AS).
men (2) : « qui », à l'évidence une lecture ou une écriture erronnée de man (MC:221, dans Markirya).
ménë : « sur nous » (SD:310).
Menel : « les cieux, la voûte céleste, le firmament » (Markirya, AS), « le dôme apparent dans le ciel », la voûte céleste (MR:387). Dans les noms comme Meneldil « *Ami des Cieux » = astronome (Appendice A; Letters:386), Meneldur nom masc., « *Serviteur des Cieux » (Appendice A); Menelmacar « Le Porteur d'Epée du Ciel », la constellation d'Orion (aussi appelé Telumehtar, Appendice E, première note de pied de page); le nom ancien était Menelmacil « *Epée des Cieux » (WJ:411); Meneltarma « Pillier des Cieux », nom de la grande montagne de Númenor (AS:tar). Menelya cinquième jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié aux cieux (Appendice D).
met : « nous (deux) », incluant la terminaison duelle -t. Me (LR:56) signifie évidemment « nous ».
Metelairë : autre nom du mois d'Août (PM:135).
Meterrívë : autre nom du mois de Janvier (PM:135).
métima : « dernier » (Markirya), dans Markirya aussi deux fois métim', puisque les mots suivants (auressë, andúnë) commencent par un a.
metta : « fin »; Ambar-metta « monde-fin, la fin du monde » (SE); mettarë « *fin-jour » = la Veille de la Nouvelle Année dans le calendrier Númenóréen et le Comput des Intendants, jour qui n'appartient à aucun mois (Appendice D).
mí : « dans le (la/les) » (Nam, RGEO:66; SC donne mi; la forme correcte devrait évidemment être mi = « dans » et mí = mi i « dans le »).
Minalcar : nom masc., « *Première-gloire » ??? (Appendice A).
Minardil : nom masc. « *Ami [de]-minar[?] ». On peut peut-être interprété minar comme une variante de minas (s étant changé en z au contact de la plosive qui le suit, et devenant ensuite un r selon la règle); dans ce cas, le nom signifie « *Ami de la Tour » (Appendice A).
Minastan : nom masc., « *Faiseur de Tour » (Appendice A).
Minastir : nom masc., « *Guetteur de la Tour » (Appendice A).
mindon : « tour (élevée, haute) », all. pl. mindoninnar dans Markirya, sous une forme contractée mindonnar. Voir aussi Mindon Eldaliéva « Haute Tour d'Eldalië » (Silm).
Minnónar : « Premiers-nés », les Elfes (en contraste avec Apanónar, les Second-nés, les Humains). Sg. *Minnóna (WJ:403).
Mindolluin : « *Tour Bleue » (mindon + luin), nom d'une montagne. (Christopher Tolkien traduit ce nom par « Haute Tête Blue » dans l'Index du Silmarillion, mais cette interprétation semble basée sur une supposition douteuse qui inclue l'élément Sindarin dol « tête, colline ». À moins que cette traduction soit donnée dans les écrits de son père, le nom est mieux expliqué en tant que composé Quenya).
minya : « premier » (voir Minyatur); Minyar « les Premiers », le nom originel des Vanyar (ou plutôt le descendant direct en Quenya du nom d'origine en Quendien Primitif) (WJ:380).
Minyatur : « premier-souverain »; Tar-Minyatur « Grand Premier Roi », titre d'Elros comme Premier Roi de Númenor (AS:minas, PM:348, AS:tur).
mírë : « gemme, joyau » (AS:mîr). Cf. Elemmírë; forme réduite -mir dans Tar-Atanamir. (AS:mîr).
Míriel : « *Joyeau-femme » (Silm), gén. Míriello (voir namna)
miruvor : forme entière miruvórë « récompense », « un vin spécial ou cordial »; possessif miruvóreva « d'hydromel » (Nam, RGEO:66; WJ:399).
mirroanwi : « incarnés, ceux (esprits) 'mis en chair' « (MR:350).
mista : « gris »; voir lassemista.
Mittalmar : les « Terres-Intérieures » de Númenor (UT:165, CLI 2:8).
-mmë : terminaison pronominale, « nous » exclusif, vu dans vammë « nous ne [le] feront pas » (WJ:371).
-mo : terminaison fréquente dans les noms et titres, parfois avec un sens d'agent (WJ:400).
mor : « ténèbres » (Letters:308; probablement plus un « élément » Elfique qu'un mot complet; Namárië a mornië pour « ténèbres »).
morë : « ténébreux, ténèbres » (Letters:282); morimaitë « aux mains noires » (SdA3:VI ch. 6). Moriquendi « Elfes des Ténèbres » (AS:mor, WJ:373). Moringotto « L'Ennemi Noir », Sindarin Morgoth. Il est dit que la forme première fut Moriñgotho (MR:194). Morion « le ténébreux », un titre de Morgoth (CF). Morifinwë « ténébreux Finwë », nom masc.; il fut appelé Caranthir en Sindarin. Nom Quenya court Moryo (PM:353).
morna : « sombre, noir » dans tumbalemorna (Letters:282); pl. mornë dans Markirya (la première version de ce poème a « rochers verts », MC:215, changé en ondolisse mornë « sur des rochers noirs » dans la version finale; voir MC:220, note 8).
mornië : « ténèbres, obscurité » (Nam, RGEO:67).
Morquendi : « Elfes des Ténèbres, Elfes Noirs » (WJ:361).
Moryo : voir Morifinwë.
mundo : « taureau » (Letters:422).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-n (1) : terminaison dative, dans nin, enyalien.
-n (2) : ou -nye terminaison pronominale, 1ere personne du sg. « je ». Utúlien « je vient » (SE).
-n (3) : un signe pluriel utilisé dans certains cas (WJ:407).
ná : « est » (Nam, RGEO:67). Voir aussi nai.
na- : un préfixe qui apparaît dans le poème Markirya, changé en a-, q.v.
nahamna : mot non traduit que l'on trouve dans LR:47 ( = nucumna « humilié » dans SD:246, cf. SD:290, fin de la note 59).
Nahar : le nom du cheval d'Oromë, adopté et adapté du Valarin (WJ:401).
nai : « puisse cela », utilisé avec un verbe au futur pour exprimer un voeu. La traduction « peut-être » dans la traduction de Namárië par Tolkien est pour le moins déroutante; il employa « puisse cela » dans la traduction en interligne donnée dans RGEO:67. Nai hiruvalyë Valimar! Nai elyë hiruva! « *Puisses-tu trouver Valimar. Peut-être le trouveras-tu ! » (Nam). Nai tiruvantes « fasse qu'il le garde » > « puissent-ils le garder » (SC).
Naira : « Coeur de Flamme », un nom du Soleil (MR:198).
Ñaltariel : vraie forme Quenya de Galadriel; la forme réellement utilisée fut Altariel, une adaptation en Quenya du Telerin Alatáriel(lë) (PM:347).
namárië : « adieu » (Nam, RGEO:67).
Námo (1) : « Juge », nom d'unVala, normallement appelé Mandos, du nom du lieu où il réside (WJ:402).
námo : (2) « une personne, quelqu'un » (PM:340).
namna : « statut »; Namna Finwë Míriello « le Statut de Finwë et Míriel » (MR:258).
nan : « mais » (CF).
nandë : « vallée, val » dans Laurenandë (UT:253, CLI 2:131); aussi nan, nand- : « vallée » (Letters:308); Nan-Tasarion « Val desSaules » (SdA2:III ch. 4).
Nandor : nom des Elfes Verts (Laiquendi); le mot d'origine *ndandô implique « celui qui revient sur sa parole ou sa décision », puisque les Nandor quittèrent la Marche de Cuiviénen vers Aman. Adj. Nandorin. (WJ:412).
Nárië : sixième mois de l'année, « Juin » (Appendice D).
Narmacil : nom masc., « *Flamme-épée » (Appendice A).
Narquelië : dixième mois de l'année, « Octobre » (Appendice D); le mot semble signifier « Feu-pâlissant », « Soleil-pâlissant ». Comparer narquelion (« narqelion ») « évanouissement, disparition » dans La Chanson de Fíriel.
Narsil : l'épée d'Elendil, composé de racines vues dans Anar « Soleil » et Isil « Lune »; voir Letters:425 pour l'étymologie.
Narsilion : « (le chant) du Soleil et de la Lune »; en réalité les racines pour Soleil et Lune regroupés (voir Narsil plus haut) et une terminaison gén. pl. ajoutée (Silm).
Narvinyë : premier mois de l'année, « Janvier ». Le mot semble signifier « Feu/Soleil nouveau » (Appendice D).
Narya : nom de l'Anneau Rouge, l'Anneau du Feu; apparamment un adjectif signifiant quelque chose du genre « (Celui qui est) Ardent, Enflammé » (AS:nár).
nasar : « rouge » (dans le Quenya Vanyarin seulement). Adopté et adapté du Valarin (WJ:399).
nauca : (« nauka ») adjectif appliqué en particulier aux choses qui bien qu'arrivées au terme de leur croissance étaient plus petites ou plus courtes que leur nature, et étaient dures, tordues ou d'apparence maladive « rabougri, nain » (WJ:413).
Nauco : (« Nauko ») « Nain »; Naucalië (pas *Naucolië) le « Peuple Nain » dans son ensemble. De l'adjectif nauca. Voir aussi Picinaucor (WJ:388).
Návarot : « Nogrod » (< Novrod), Caverne Creuse (Hollowbold), une demeure des Nains (WJ:389).
-ndil : (aussi -dil) terminaison dans de nombreux mots, comme Amandil, Eärendil; elle implique la dévotion ou l'amour désintéressé et peut être traduit « ami » (AS:(n)dil); cette terminaison « décrit l'attitude de quelqu'un pour une personne, chose, carrière ou occupation à laquelle il est dévoué pour son propre amour » (Letters:386).
-ndor : « terre, territoire, pays » dans de nombreux composés (Letters:308, UT:253, CLI 2:131).
-ndur : (aussi -dur) terminaison dans certains noms, comme Eärendur; comme Christopher Tolkien le note dans l'Appendice du Silmarillion elle a presque la même signification que -ndil « ami »; cependant, le sens premier de -ndur est « serviteur de, qui est dévoué à » (AS:(n)dil), « comme quelqu'un qui sert un maître légitime : cf. Q. arandil 'ami du roi, royaliste' à côté de arandur 'serviteur du roi, ministre'. Mais ceux-ci coïncident parfois : ex. La relation de Sam pour Frodon peut être vue dans le statut -ndur, et dans l'esprit -ndil. » (Letters:286).
néca : « pâle, vague, faible, trouble à voir », pl. nécë (« néke ») dans Markirya.
nehta : « fer-de-lance », isolé de nernehta, q.v.
nehtë : mot s'appliquant à n'importe quelle forme s'effilant en pointe : une pointe, un fer de lance, une langue de terre, un coin, ... (UT:282, CLI 3:24).
neldë : « trois » (AS:neldor).
nelya : « troisième » dans Nelyar « les Troisièmes », le nom d'origine des Teleri (ou plutôt le descendant direct en Quenya du nom d'origine en Quendien Primitif) (WJ:380); Nelyafinwë « troisième Finwë » (après le Finwë original et Curufinwë = Fëanor), nom masc.; il fut appelé Maedhros en Sindarin. Forme Quenya courte Nelyo (PM:352).
Nelyo : voir Nelyafinwë sous nelya.
Nénar : nom d'un astre (étoile ou planète), évidemment dérivé de nén « eau » (Silm), peut-être identifié comme Uranus (MR:435).
Nendili : « amis de l'Eau », le « titre » ou second nom le plus fréquemment utilisé des Lindar (WJ:411).
Nénimë : deuxième mois de l'année, « Février » (Appendice D).
Nenya : nom de l'Anneau Bleu, apparamment un adjectif signifiant quelque chose comme « (Celui qui est) Aqueux, Humide » (AS:nen).
nér : pl. neri « homme » (MR:213), nernehta « homme-fer-de-lance », nom d'une formation de combat (UT:282, CLI 3:24).
Nessa : nom d'une Valië, l'épouse de Tulkas (adopté et adapté du Valarin, ou alors une formation d'Elfique archaïque) (WJ:404 vs. 416); nessamelda « Aimé de Nessa », nom d'un arbre (UT:167, CLI 2:10).
ngoldo : voir noldo.
ngwalmë : voir nwalmë.
ni : « je, moi », 1ere personne du sg., dat. nin « pour moi » (Nam, RGEO:67).
nicu- : (« niku- ») « être froid, glacé (se dit du climat) » (WJ:417).
nillë : (ñillë ») une étoile imaginée sur Nur-menel (q.v.), de la racine ngil- « éclat argenté » (MR:388).
nin : « pour moi », dat. (CF).
-nil : = -ndil dans Eärnil, contraction de Eärendil.
ninquë : « blanc, glacé, pâle » (WJ:417, AS:nim), pl. ninqui dans Markirya; Ninquelótë « Nimloth », lit. « *Fleur Blanche » (AS:nim), = Sindarin Nimloth, l'Arbre Blanc de Númenor.
ninya : un élément apparaissant dans La Chanson de Fíriel, signifiant évidemment « mon »; voir indo-ninya. Peut être pas valide en Quenya mature, qui a la terminaison -nya pour « mon ».
niquë : « il fait froid, il gèle » (WJ:417).
niquis : « motifs de givre », aussi niquessë par association avec quessë « plume » (WJ:417).
nís : pl. nissi « femme » (MR:213).
Nísimaldar : « Arbres Aromatiques », une région de Númenor (UT:167, CLI 2:10; évidemment *nísima « parfumé » + aldar « arbres »).
Nísinen : « *L'Eau Aromatique », petit lac sur le cours de la Nunduinë, à Númenor, ainsi nommé pour le foisonnement sur ses rives des fleurs et buissons odorants (UT:168, CLI 2:11).
nixë : « givre » (WJ:417).
-nna : « vers, sur », terminaison allative dans cilyanna, Endorenna, Elendilenna, Elenna, númenna, númenórenna, rómenna, tielyanna, q.v. Pluriel -nnar dans mannar, valannar, q.v.
Nócoirë : autre nom de Mars (PM:135).
Noirinan : la « Vallée des Tombeaux » à Númenor (évidemment *noirë, *noiri- « tombe, tombeau » + nan « vallée ») (UT:166, CLI 2:9).
Nólairë : autre nom de Juillet (PM:135).
noldo : « un du peuple des Noldor », aussi le nom du tengwa 19. Originellement prononcé ngoldo (aussi écrit ñoldo par Tolkien); le ng initial est devenu n dans la prononciation du Troisième Âge (Appendice E). pl. Noldor (« Ñoldor »), « les Sages », nom du second clan des Eldar (WJ:380, 381), Noldóran (Ñoldóran ») « Roi des Noldor » (PM:343; évidemment noldo + aran); Noldolantë « la Chute des Noldor » (nom d'une chanson) (Silm).
nólë : « longue étude (de n'importe quel sujet), savoir, connaissance » (AS:gûl, aussi WJ:383 et MR:350, ici écrit ñóle)
Nolmë : (« Ñolmë ») « connaissance, Philosophie (incluant la Science) » (PM:360 cf. 344).
nolmo : (« ñolmo ») « un sage, un maître du savoir » (PM:360).
Nolofinwë : (« Ñolofinwë ») « Fingolfin » (PM:344).
Nóquellë : autre nom d'Octobre (PM:135).
nór : « terre » (terre ferme par opposition à la mer; nor dans Letters:308); nórë « contrée, patrie » (associé à un peuple en particulier) (WJ:413), aussi utilisé = « peuple » (AS:dôr; le mot normal pour « peuple » est lië).
*nórië : « terre, pays », dans sindanórië (voir sinda) (Nam, RGEO:67).
norna : « raide, rigide, dur » (WJ:413).
Norno : « nain »; une forme personnalisée de l'adjectif norna (WJ:413); Nornalië (pas *Nornolië) le « Peuple Nain » dans son ensemble (WJ:388).
Norrívë : autre nom de Décembre (PM:135).
nossë : « parenté, famille » (PM:320).
nostari : « parents », pl. de *nostar ou *nostaro « parent » (SdA3:VI ch. 6, traduit dans Letters:308).
nótina : « décompte » (CF), part. pass. de not- « compter », aussi défini « comput, calendrier » (voir la racine NOT- dans les Etymologies).
Nótuilë : autre nom de Mai (PM:135).
-ntë : terminaison pronomimale, inflexion de la 3e personne du pluriel (« ils, eux ») quand aucun sujet n'est mentionné précédemment (SC).
nu : « sous » (LR:56, Markirya, Nam, RGEO:66).
Núaran : « *Ouest-Roi »; Núaran Númenoren « *Ouest-Roi de Númenor »; changé (selon LR:71) en Núraran Númenen, « *Ouest-roi de l'Ouest » (toute ces formes sont du « Qenya » avec un génitif en -n au lieu de -o, comme en Quenya mature) (LR:60).
nucumna : (« nukumna ») « humilié » (SD:246).
nuhta- : « rabougri, empêché de parvenir à maturité, couper court, ne pas permettre de continuer » (WJ:413).
nuhuinenna : « sous une ombre » (allatif) (SD:246); voir huinë.
númeheruen : « *du Seigneur de l'Ouest » (Manwë) (SD:290); ceci est du « Qenya » avec un génitif en -en au lieu de -o comme en Quenya mature.
númeheruvi : « Seigneurs-de-l'Ouest » (« *Ouest-Seigneurs ») dans SD:246.
númë : « descendre, occident » (Letters:361); apparamment signifiant « ouest » dans númeheruen et numeheruvi.
númen : « la direction du soleil couchant, ouest » (AS:andúnë, capitalisé Númen sous AS:men et dans SC), « descendre,occident » (Letters:361), aussi le nom du tengwa 17 (Appendice E). Allatif númenna « En direction de l'Ouest » (LR:47, SD:310) Voir aussi númenyaron, númessier.
Númen(n)órë : « peuple de l'ouest », confondu avec Númendor « terre de l'ouest » (AS:dôr); de là Númenor comme le nom de la grande île donnée aux Edain par les Valar (CF, LR:56); forme entière Númenórë (LR:47, SD:247), allatif númenórenna « vers Númenor » (LR:56).
Númendor : « terre de l'ouest », confondu et remplacé par Númen(n)órë « peuple de l'ouest » (AS:dôr).
númenyaron : un mot qui apparaît dans une phrase d'une version ancienne de La Chanson de Fíriel, Valion númenyaron, « des Seigneurs [Valar] de l'Ouest ». Mais númenyaron ne peut simplement signifier « de l'Ouest »; il semble être le génitif pluriel de númenya « occidental », d'où littéralement « *des (choses, peuples, royaumes) occidentaux » ou « des Occidentaux ».
Númerrámar : « Ouest-Ailes », nom du navire de Vëantur, le grand-père d'Aldarion, sur lequel ce dernier effectua son premier voyage jusqu'aux Terres du Milieu. Vëantur donna le navire à Aldarion après ce voyage (Númen + rámar, noter l'assimilation nr > rr) (UT:175, CLI 2:21).
númessier : « il sont à l'ouest », une construction que l'on trouve dans La Chanson de Fíriel, évidemment núme(n)-ssë-ie-r « ouest-dans-sont-ils »; voir -ië. (CF).
Númevalion : « *des Puissances de l'Ouest » (SD:290); cf. Valion.
Núnatani : « Humains de l'Ouest » = Sindarin Dúnedain (WJ:386).
Nunduinë : « *Ouest-flot », nom d'une rivière de Númenor qui se jetait dans la mer à Eldalondë (UT:168, CLI 2:10).
Nur-menel : le ciel inférieur, un grand dôme fait par Varda et constellé d'étoiles-images (voir tinwë, nillë). C'était un simulacre de Tar-menel, le vrai firmament (MR:388).
nurtalë : « dissumulation » (évidemment la racine verbale *nurta- « cacher, dissimuler » avec la terminaison substantive -lë); Nurtalë Valinóreva « la Dissimulation de Valinor » (Silm).
nuquerna : « renverser », ou peut-être plutôt « *mis dessus-dessous ». Dans les phrases silmë nuquerna et árë nuquerna, q.v.
nurru- : « murmurer, grogner »; participe nurrula dans Markirya, changé en nurrua, peut-être une sorte d'adjectif verbal de même sens (traduit « grognement » dans MC:215).
nuruhuinë : « mort-ombre » (LR:47, 56, SD:310).
nwalmë : « tourment », aussi le nom du tengwa 20. Prononcé à l'origine ngwalmë; le ng initial est devenu n dans la prononciation du Troisième Âge (Appendice E).
-nya : suffixe pronominal, 1ère personne du sg. possessif, « mon, ma, mes », ex. tatanya « mon père » (UT:191, CLI 2:45). Le i semble être préféré comme voyelle de connexion lorsqu'il y en a besoin, cf. Anarinya « mon soleil » dans LR:72, donc aussi dans hildinyar.
-nyë : suffixe pronominal « je, moi »; aussi sous forme courte -n. Dans utúvienyes (voir tuv-).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
o : un mot pour « et » qui apparaît seulement dans SD:246; toutes les autres sources donnent ar.
-o : terminaison génitive, dans Oromëo, Elenna-nórëo, Rithil-Anamo, Rúmilo, Lestanórëo, q. v. pl. -ion et -ron, q. v.
-o, -ó : « une personne, quelqu'un », suffixe pronominal, remplacer plus tard par námo (PM:340).
ó- : (habituellement réduit en o- lorsqu'il n'y a pas d'accentuation) un préfixe « utilisé dans les mots décrivant la rencontre, la jonction, ou l'union de deux choses ou personnes, ou de deux groupes envisagés comme des unités ». Dans omentië, ónoni, ónona (WJ:367).
oa, oar : (« öa, öar ») adverbes, pas clairement définis, mais signifiant apparemment « loin » (WJ:365).
oantë : « parti (pour un autre endroit) »; pass. de auta-. Aussi le parf. oantië. (WJ:365).
Oarel : (« Oärel ») pl. Oareldi « Elfe qui parti de Beleriand pour Aman » (alors que les Sindar restèrent) (WJ:363, 374).
Oazeldi : forme Vanyarine (et originale) de Oareldi (WJ:374).
ohtacárë : (-« káre ») « guerre-fit », fit la guerre (+ allatif = faire la guerre contre) (LR:47, SD:246; ohtacárië dans LR:56). Le passé est probablement *ohtacarnë en Quenya mature. Nom ohtar « guerrier, soldat » (UT:282, CLI 1:12, 24, 25).
oialë : « éternellement » (Nam, RGEO:67).
oiencarmë Eruo : (-« karmë ») « la production perpétuelle de l'Unique [Eru] », librement traduit « la gestion du Drame de Dieu » (MR:471).
oio : « une période sans fin » (SC) ou « toujours » (AS:los). Oiolairë « Éternel Été » (nom d'un arbre, apporté d'Aman par les Eldar, qui poussait à Númenor (UT:167, CLI 2:10, 27); aussi dans le nom Coron Oiolairë, « Tertre de l'Eternel Été », assimié corol- dans la contraction Corollairë) (AS:coron); Oiolossë « Toujours Blanc, Neige Toujours Blanche », un nom de Taniquetil, d'où la traduction « Mont Toujours Blanc » dans le rendu de Tolkien de Namárië. Voir aussi AS:los. Explique « mont » dans Oron Oiolossë « Mont Toujours Blanc » (WJ:403). Génitif ablatif dans Oiolossëo « du Mont Toujours Blanc » dans Namárië (Nam, RGEO:67).
Oiomúrë : nom de lieu; « *Toujours-? brume » (Silm).
óla- : « rêver » (dont il est dit qu'il est « impersonnel », signifiant probablement que le rêveur est mentionné dans le datif plutôt que lenominatif) (UT:396, CLI 3:192).
olassië : « amas de feuilles, feuillage » (Letters:283).
olba : « branche » (PM:340; la variante *olva est peut-être plus freequente; olba n'apparaît que dans la variante Quenya qui utilise lb pour lv. Les Etymologies, à la racine G LOB, ont olwa).
olos : « rêve, vision » (pl. olori de la forme plus ancienne olozi) (UT:396, CLI 3:192).
Olórin : nom du Maia qui devint Gandalf, connecté à olos (UT:396, CLI 3:187,191-194).
olosta : « rêveur » (UT:396, CLI 3:192).
olvar : (sg. *olva) « choses qui poussent avec des racines dans la terre », « les *Plantes » (Silm Ch. 2).
Olwë : nom masc. (PM:340), difficile à interpréter (PM:341).
óma : « voix »; *ómarya « son/sa voix »; gén. ómaryo « de son/sa voix » (Nam, RGEO:67). Inst. pl. ómainen « avec des voix » (WJ:391). ma aussi semble signifier « voyelle », vu dans les composés ómataina « extension vocalique », l'addition à la base d'une voyelle finale identique à la voyelle-racine (sundóma) (WJ:371, 417), ómatehtar « voyelle-signes », signes utilisés pour les voyelles (habituellement simplement appelés tehtar, incluant strictement toutes les sortes d'accentuations) (WJ:396).
omentië : « rencontre » (rencontre ou jonction de la direction de deux gens) (WJ:367), *omentielva « notre rencontre », seulement attesté au gén. : omentielvo « de notre rencontre ». Voir -lva. Concernant l'autre écriture omentielmo, voir -lma.
-on : terminaison gén. pl., dans Silmarillion, Valion, aldaron, aranion, tasarion (voir Nan-Tasarion), Númevalion, Sindaron, Istarion, Ingweron, Quendion, Eldaron.
ondo : « pierre, roche » (UT:459, CLI :459) dans Ondolindë « Gondolin » (AS:gond); pl. ondor dans variante ancienne de Markirya; loc. pl. partitif ondolissë « sur des rochers » dans la version finale; Ondoher nom masc., « *Pierre-seigneur » (ondo faisant allusion à Gondor, « pierre-pays ») (Appendice A).
onóna : (1) adj. « jumeau-naître »; (2) nom sg. « un d'une paire de jumeaux »; pl. onóni « jumeaux » (WJ:367).
onya : « *mon fils » (n'est pas le mot normal pour « fils », cependant - il semble dérivé de la racine ONO « engendrer, donnernaissance ») (UT:174, CLI 2:21).
orco : (« orko ») « Orc, Orque », pl. orcor ou orqui (WJ:390; pl. Orcor dans MR:74).
órë : « coeur » (âme intérieure), aussi le nom du tengwa 21. (Appendice E) Cf. la description de Galadriel dans PM:337, qui « vécu là dans l'esprit noble et généreux (órë) des Vanyar ».
orma : « matière physique » (MR:218, 231, 471).
Ormal : une des Lampes des Valar : « *Haut-Or » ??? (Silm).
ornë : « arbre » (Letters:308, SD:302: « quand plus petit et élancé comme un bouleau ou un sorbier »). Pour l'étymologie, voir Letters:426. Dans ornemalin « arbre-jaune »; voir laurelindórenan lindelorendor... (SdA2:III ch. 4; cf. Letters:308). Nom masc. Ornendil « *Arbre-ami » (Appendice A).
*oromardë : « grand-hall », pl oromardi (Nam, RGEO:66) .
Orocarni : « les Montagnes Rouges », nom de lieu : lit. « *Montagne-rouges » (Silm).
orofarnë : « montagne-demeure » (SdA2:III ch. 4, traduit dans Letters:224).
Oromë : nom d'un Vala, adopté et adapté du Valarin. Pengolodh observe, « les Eldar prêtent maintenant à ce nom le sens 'souffleur-de-cor', mais pour les Valar il possède un tout autre sens » (WJ:400-401, cf. AS:rom). Gén. Oromëo et possessif Oroméva dans WJ:368.
Oromet : nom de lieu d'un sens obscur (Silm).
Oron Oiolossë : « Mont Toujours Blanc » (WJ:403).
Orrostar : les « Terres-de-l'est » de Númenor, la péninsule qui s'étendait à l'est du pays (UT:165, CLI 2:8,12).
orta- : « lever, dresser, élever, soulever », pass. ortanë (Nam, RGEO:67; mauvaise relecture « ortani » dans Letters:426).
ósanwë : « pensée », ósanwë-centa « communication de pensée » (MR:415).
Ossë : nom d'un Maia, adopté et adapté du Valarin (WJ:400).
osto : « une construction ou une place forte ou fortifiée, forteresse, *cité » (MR:350, 471; WJ:414); Ostoher nom masc.,« *Cité-seigneur » (Appendice A).
otso : « sept » (AS:sîr).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
palan : « partout, loin et large » dans palantíri, Tar-Palantir (AS); assimilés palar- dans Palarran.
palantír : (pl. palantíri) « *Celles qui voient loin », les Sept Pierres clairvoyantes apportées de Númenor par Elendil et ses fils et faites autrefois par Fëanor en Eldamar. Étymologie, voir Letters:427. Ausi Palantir nom masc., « Qui voit loin, *Clairvoyant » (Appendice A).
Palarran : « L'Éternel Errant (lit. "loin-errant") », nom du navire construit par Aldarion (palan + ran, noter l'assimilation nr > rr) (UT:179, CLI 2:26).
parma : « livre », aussi le nom du tengwa 2 (Appendice E); parmatéma « série des -p », labiales (Appendice E).
Pelendur : nom masc., « *Serviteur du rempart » ??? (Appendice A)
pella : « au-delà », apparemment une postposition plutôt qu'une préposition en Quenya : Andúnë pella « au delà de l'Ouest », elenillor pella « d'au delà des étoiles » (Nam, RGEO:66, Markirya).
Pelóri : « Remparts-Montagnes, Les Hauteurs qui protègent ou défendent », les montagnes érigées par les Valar pour protéger Aman (AS:pel, WJ:403).
Pereldar : « Demi-Elfe » (= Sindarin Peredhil) (Letters:282).
píca- : « diminuer, rapetisser, pâlir »; participe pícala « pâlissant » (avec une terminaison locative : pícalassë) dans Markirya.
Picinaucor : (« Pikinaukor ») « Petits-Nains » (cf. nauco). Aussi Pitya-naucor (WJ:389).
Pityafinwë : « Petit Finwë », nom masc.; il fut appelé Amrod en Sindarin. Forme courte en Quenya Pityo (PM:353).
Pityo : voir Pityafinwë.
púrëa : « souillé, décoloré » (Markirya).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
quáco : (« quáko ») « corneille » (WJ:395).
Quantarië : « Jour de l'Achèvement, Jour de l'Ancienne Année » (PM:127).
quantien : (« quantiën ») « pleine année, année pleine » = yén (PM:126; pl. quantiéni, PM:127).
quár : « poing » (« bien que son utilisation principale était en référence à une main bien fermée comme pour l'emploi d'un instrument ou d'un outil plutôt que le 'poing' employé pour frapper », PM:318).
quárë : « poing » (AS:celeb).
quat- : « remplir » (WJ:392), futur quantuva « remplira » (enquantuva « remplira à nouveau, encore ») (Nam, RGEO:67).
quelië : « pâlir, blêmir » dans Narquelië, q. v.
quellë : « déclin », dans le calendrier d'Imladris une période précisément défini de 54 jours, mais aussi employé sans définition exacte, pour la fin de l'automne et le début de l'hiver (Appendice D).
queluva : (« qeluva ») « *échouera », futur du verbe *quel- « échouer, manquer, rater ».
quén : pl. queni (comme élément final dans des composés : -quen) « (quelqu')un, , une personne, un individu, homme ou femme, pl. « des personnes », « (des) gens », « ils, eux » dans un sens plus général (comme dans « ils [= les gens en général] disent que... »). Combiné avec des racines de noms et d'adjectifs pour dénoter une occupation habituelle, ou pour décrire ceux possédant une qualité notable (permanente); par exemple dans roquen, ciryaquen, arquen, q.v. Aussi dans aiquen, ilquen (WJ:361 cf. 360, 372).
quendë : « elfe », la forme singulière de Quendi, peu employée.
Quendendil : (aussi contractée Quendil; pl. Quendili dans WJ:410) « Elfe-ami » (WJ:410).
Quenderin : « Quendien, appartenant aux Elfes dans leur ensemble » (un mot appris) (WJ:407).
Quendi : « Elfes » en tant que race (sg. quendë, peu employé) (WJ:361; AS:quen-/quet-, WJ:372). Gén. pl. Quendion (PM:395).
quendi : pl. quendir « Femme elfique » (MR:229; changé de quendë pl. quender.).
quendu : pl. quendur « *Homme elfique » (MR:229; changé de quendo pl. quendor).
Quendya : forme originale du mot Quenya, préservé dans le dialecte Vanyarin (Quenya est la forme Noldorine) (WJ:361, 371).
quenya : « langue, dialecte, parler » (PM:399); il est dit que le mot Quenya signifie à l'origine « langage, parler » (WJ:393). Cependant, Quenya (forme archaïque Quendya, comme dans le Vanyarin) est aussi interprété « Elfique » (Letters:176), c-a-d. l'adjectif correspondant à Quendi (WJ:374), mais qui ne fut plus employé en tant qu'adjectif. Quenya lambë « langue Quenya » (WJ:407).
*querna : probablement « tourné »; isolé de nuquerna (q. v.) « *dessous-tourné » = renversé, tourné dessus-dessous.
quessë : « plume », aussi le nom du tengwa 4 (Appendice E, WJ:417); quessetéma « séries labialisées » (Appendice E).
quet- : « dire, parler » (AS:quen-/quet-), pass. quentë dans PM:401, 404.
quetta : « mot » (AS:quen-/quet-), pl. quettar (WJ:391).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
rac- : (« rak- ») « casser », participe passé rácina (« rákina ») « cassé » dans Markirya.
raica : « courbé », pl. raicar dans LR:47 (lire *raicë en Quenya mature).
ráma : « aile », pl. rámar (Nam, RGEO:66); Markirya contient à la fois le nominantif pl. rámar « ailes » et l'instrumental pl. rámainen « *avec des ailes » (traduit « sur des ailes » par Tolkien).
ramba : « mur » (AS).
Rána : « le Vagabond, l'Errant », un nom de la lune (MR:198, Silm).
ranga : (pl. rangar attesté) « pas, foulée, enjambée », mesure númenoréenne correspondant approximativement à 1 mètre (« légèrement plus longue que notre yard, approximativement 38 pouces [= 96.5 cm] ») (UT:285, 461, CLI 3:29,30).
rassë : « cor, trompe, trompette » (PM:69).
rauco : (« rauko ») « une créature puissante, hostile et terrible », spécialement dans le composé Valarauco « Démon Puissant » (WJ:415, cf. AS).
raumo : « (bruit de) orage, tonnerre » (Markirya).
rávë : « grondement, rugissement », nom à partir duquel est dérivé l'adjectif rávëa « grondant, rugissant » (Markirya).
ré : « jour » (du soleil) (Appendice D); -rë dans les composés comme Ringarë.
rembë : « maille, filet » (Appendice E, dans une note de pied de page).
riel : « jeune fille couronnée » (AS:kal-), forme entière riellë « une jeune fille couronnée d'une couronne de fête » (PM:347). Dans Altariel, Altariellë.
rimbë : « grand nombre, armée, légion » (AS:rim, Letters:282).
ringa : « froid » (Markirya).
Ringarë : le douzième et dernier mois de l'année, « Décembre » (Appendice D, AS:ring); le mot semble signifier « Froid-jour ».
Rithil-Anamo : « Cercle du Destin », traduction du mot étranger Máhanaxar qui fut adopté et adapté du Valarin. Probablement *Risil-Anamo dans le Quenya des Exilés (WJ:401).
-ro : terminaison pronominale « il, lui », dans antaváro, q. v.
rocco : (« rokko ») « cheval » (AS:roch; Letters:428; cf. 282 où l'orthographe réelle est rocco, pas rokko. Dans 428 le mot est défini « cheval rapide pour la monte, *coursier »).
róma : « trompe, cor » (WJ:368).
Rómen : « est » (AS:men), « levant, soleil levant, est » (AS:rómen); aussi le nom du tengwa 25 (Appendice E). Rómenna, un lieu dans la partie orientale de Númenor, est simplement la forme allative « vers l'est, direction du levant » (AS:rómen), cf. aussi rómenna dans LR:47, 56. Ablatif Rómello « [venant] de l'Est » ou [pour quelqu'un] de l'Est, d'où la traduction de Tolkien « pour ceux de l'Est » dans son rendu de Namárië (Nam, RGEO:67). Nom masc. Rómendacil « Est-vainqueur » (Appendice A; cf. Letters:425).
-ron : terminaison gén. pl. dans aldaron, voir alda.
rondo : « un plafond voûté ou arqué, comme vu d'en dessous » (et habituellement pas visible de l'extérieur); « un (grand) hall ou une salle au plafond voûté » (WJ:414).
roquen : « cavalier (cavalière), chevalier » (WJ:372, UT:282, CLI 3:25).
rossë : « pluie fine, rosée » (PM:371).
rotto : « une petite grotte ou tunnel » (PM:365).
Rú : « Drûg », Rúatan pl. Rúatani « Drúedain » (UT:385, CLI 3:176).
rúcima : (« rúkima ») « terrible » (WJ:415).
rucin : (« rukin ») « je ressens de la peur ou de l'horreur », 1ère personne aoriste (construite avec 'de' de l'objet craint) (WJ:415).
rúcina : (« rúkina ») « confus, mis en pièces, désordonné, ruiné » dans Markirya (la première version de ce poème a « cieux rouges », MC:215, changé en « cieux ruinés » dans la version finale; voir MC:220, note 8).
ruhta- : « terrifier, effrayer » (WJ:415).
rúma- : « déplacer, bouger, soulever (se dit de choses grandes et lourdes) »; participe rúmala dans Markirya; celui-ci fut changé en rúma, évidemment la racine verbale nue utilisée comme participe.
Rúmil : nom masc., gén. Rúmilo (WJ:398).
rúnya : « flamme rouge » (AS:ruin; PM:366 donne runya).
rusco : « renard » (PM:353).
Russandol : « Cuivre-sommet », un surnom (epessë) de Maitimo/Nelyafinwë (= Maedhros) (PM:354).
ruxal' : un mot qui apparaît dans le poème Markirya, raccourcis de *ruxala (le mot suivant commence par un a), traduit « croulant », participe de *ruxa- « s'écrouler » (une racine verbale pas attestée par elle-même) (Markirya).
-rya : terminaison pronominale possessive « son, sa, ses » (Nam, RGEO:67) dans máryat « ses mains », ómaryo « de sa voice » (génétif de*ómarya « sa voix »), súmaryassë « dans son sein » (locatif de súmarya « son sein »); voir aussi coarya « sa maison » (WJ:369).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-s : terminaison pronominale, « il [ça] », dans tiruvantes et utúvienyes, q. v.
saccantë : (« sakkante ») « déchiré, fendu » (passé d'un verbe autrement non attesté *saccat- « déchirer, fendre » ?) (SD:246).
Salmar : (nom masc.; étymologie pas claire) (Silm).
sandastan : « bouclier-barrière », une formation militaire (UT:282, CLI 3:24; probablement sandastam- vu que l'élément final est dérivé de la racine stama- « barrer, exclure »).
sanga : « presse, foule »; dans Sangahyando « Qui fend la foule », nom d'un homme de Gondor (AS:thang; une note de pied de page dans Letters:425 explique que « foule » ici signifie un corps de soldats ennemis en formation serrée).
sarat : « lettre » (pl. sarati), n'importe quelle marque signifiante individuelle, employé pour les lettres de Rúmil l'invention des tengwar par Fëanor (WJ:396).
sar : (racine sard-, voir les Etymologies, entrée SAR) « pierre ». Dans Elessar, q. v.
sarnië : « plage de galets, cailloux » (UT:463).
Sauron : « Le Détesté », « L'Abominable », nom d'un Maia. Anciennement Thauron (AS:thaur), forme archaïque *thaurond- (Letters:380, où une lettre spéciale est utilisée au lieu de th).
*selma : « une idée fixe, volonté » (WJ:319; seule la forme archaïque/Vanyarine thelma est donnée, orthographiée avec la lettre thorn, et non th).
sercë : (« serkë) « sang » (AS:sereg).
sérë : « repos », nom (cf. SED dans les Etymologies); voir sous úyë à propos de la phrase úyë sérë indo-ninya símen dans La Chanson de Fíriel.
Serindë : nom fém.; « Brodeuse » (Silm) ou « Couturière » (PM:333). Forme originale Therindë, q. v.
sí : « maintenant » (Nam, RGEO:67, LR:47, 310), sin (LR:47) ou sín (SD:247, 310) devant des voyelles. Dans La Chanson de Fíriel, sí est traduit « là ».
sil- : « briller » (d'une lumière blanche), au prés. síla « brille » (SF); frequentatif sisíla- (commentaires de Markirya).
silima : la substance dans laquelle les Silmarils était faits, inventée par Fëanor (AS:sil).
Silmarien : (parfois « -riën ») nom fém., qui incorpore apparemment sil(i)ma (Appendice A).
Silmaril : pl. Silmarilli les trois joyaux créés par Fëanor et contenant la lumière des Deux Arbres de Valinor (AS:sil). Traduit « radiance de lumière pure » dans Letters:148. Gén. Silmarillion, comme dans (Quenta) Silmarillion « (l'histoire) des Silmarils ».
silmë : « lumière d'étoile », aussi le nom du tengwa 29 (Appendice E); silmë nuquerna « s renversé », le nom du tengwa 30, similaire au silmë normal inversé dans le sens de la hauteur (Appendice E).
Silpion : forme alternative du nom de Telperion (Silm); derivé de la racine S LIP, une forme plus longue de SIL (aussi THIL) « éclat d'argent » (LR:385).
símen : « là » (CF; cf. sinomë dans SE).
sin : (1) un mot qui signifie soit « ainsi » (adverbe) ou « cela » (comme un mot indépendant dans la phrase, qui ne modifie pas un autre mot comme sina le fait). Attesté dans la phrase sin quentë Quendingoldo Elendilenna, soit « *cela Pengolodh dit à Elendil » ou « ainsi parla Pengolodh à Elendil » (PM:401). (2) une forme de sí « maintenant » (q. v.) apparaissant devant les voyelles, peut-être remplacée par sín.
sina : « ce [cette, ces] » (pronom démonstratif suivant son nom dans notre seul exemple : vanda sina « ce serment ») (SC).
sincahonda : « coeur-de-pierre » (SdA3:VI ch. 6).
sinda : « gris »; pl. nominal Sindar utilisé = « Elfes Gris », lit. « *les Gris »; voir WJ:375. Gén.. pl. Sindaron dans WJ:369. Aussi avec le sens général « gris » dans Sindacollo > Singollo « Gris-manteau, Thingol » (AS:thin(d); voir aussi sindë, Sindicollo); sindanórië « gris pays »,abl. sindanóriello « hors d'un pays gris » (Nam). Cependant, d'autres sources donnent sindë (q. v.) comme le mot Quenya pour « gris »; peut-être sinda en vint à signifier principalement « Elfe Gris » en tant que nom. Adjectif dérivé Sindarin « des Elfes Gris », utilisé normalement pour la langue des Elfes Gris. (Appendice F).
sindarinwa : « des Elfes Gris, des Sindar » dans la phrase hwesta sindarinwa « le hw des Sindar » (Appendice E); il pourrait bien s'agir de « Sindarin » (comme nom) avec la terminaison possessive -va, -wa ajouté, donc littéralement « hw du Sindarin [de la langue des Sindar] ».
sindë : « gris, pâle ou gris argenté » (le dialecte Vanyarin préserve la forme ancienne thindë) (WJ:384; dans AS:thin(d) la forme donnée est sinda, cf. aussi sindanóriello « hors d'un pays gris » dans Namárië. Sindë et sinda sont apparemment des variantes du même mot). Voir Sindicollo.
Sindel : pl. Sindeldi « Elfe Gris » = Sinda, Sindar, mais est moins communément employé (WJ:384).
Sindicollo : « Gris-manteau », titre d'Elwë (Elu). Sindarin Thingol. (WJ:410, MR:217). (Sindi- dans ce nom est une forme composée de sindë, q. v.). Forme originale Thindicollo (WJ:333). L'Appendice du Silmarillion (AS:thin(d) ) donne Sindacollo.
Singollo : contraction de Sindicollo (Silm).
sinomë : « dans ce lieu, à cet endroit » (SE).
Siriondil : nom masc., « *Ami de Sirion » (Appendice A).
sisíla- : forme « fréquentative » de sil- (MC:223); le perticipe sisílala dans Markirya est simplement traduit « brillant ».
sorno : « aigle » (forme archaïque thorno) (Letters:427). Aussi soron.
soroni : « aigles », changé en sorni (SD:290).
Sorontar : = Sindarin Thorondor, nom d'un Aigle (AS:thoron).
Soronúmë : (nom d'une constellation, incorporant apparemment soron « aigle ») (AS:thoron).
-ssë : terminason locative; dans Lóriendessë, q. v.; pl. -ssen dans yassen, mahalmassen, q. v.
súlë : « esprit », aussi le nom du tengwa 9; originellement thúlë, avant le changement th > s qui apparu peu avant la rebellion des Noldor (Appendice E).
súlimë : le troisième mois de l'année (AS:sûl).
Súlimë : le troisième mois de l'année, « Mars » (Appendice D).
Súlimo : titre de Manwë (AS:sûl)
súma : « cavité creuse, coeur »; cf. súmaryassë « dans son sein » (súma-rya-ssë « coeur-son-dans) dans Markirya.
sundo : une « base » consonantale Quendienne; sundóma « *base-voyelle », la voyelle déterminante d'une base (Christopher Tolkien donne l'exemple KAT, laquelle racine a le sundóma A; la racine TALAT a le sundóma répété; dans les formes dérivées le sundóma peut être placé avant la première consnne; ex. ATALAT) (WJ:319).
súrë : « vent », instrumental súrinen « dans le vent » ou plus littéralement « *par le vent » (Nam, RGEO:66, Markirya); Súrion nom masc., « *Enfant du vent » (Appendice A).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-t (1) : terminaison duelle, qui dénote une paire de quelque chose : máryat « ses (deux) mains » (Nam).
-t (2) : « eux », terminaison pronominale; vu dans le mot laituvalmet « nous les bénirons » (lait-uva-lme-t « bénir-devons-nous-eux »). Aussi sous la forme d' un mot indépendant te.
-t (3) : affixe pronominal réduit de la 2e personne du sg. « tu ». Voir heca! (WJ:364).
talantië : « il est tombé »; (CF; voir -ië concernant l'autorité douteuse des terminaisons de verbes statifs en Quenya mature).
talat- : une racine utilisée pour « glissant, tombant » (Letters:347).
talta- : « glisser, tomber, s'effondrer »; racine redoublée dans le participe talta-taltala dans Markirya, simplement traduit « tombant » dans MC:215.
tana : « montrer, indiquer » (MR:350, 385, 471) (aussi le demonstratif « ceci »).
Tancol : (« Tankol ») « signifiante », « l'étoile signifiante » = Vénus (MR:385).
taniquelassë : nom d'un arbre (UT:167, CLI 2:10), peut-être Tanique(til) + lassë « feuille ».
Taniquetil : la plus haute montagne de Valinor, sur laquelle était la demeure de Manwë et Varda; en fait, ce nom se réfère uniquement au sommet le plus élevé, la montagne dans son ensemble étant appelée Oiolossë (AS:til).
tanna : « signe » (MR:385).
tar : « au-delà » (CF).
Tar- : élément préfixé aux noms des Rois et Reines de Númenor (ex. Tar-Amandil); voir leurs noms individuels (comme Amandil dans ce cas), aussi dans Tareldar « Hauts-Elfes »; voir aussi Tarmenel.
Tareldar : « Hauts-Elfes » (MR:349).
tára « noble » (AS:tar), « haut, grand » (WJ:417).
Tarannon : nom masc.; « Haut-Don » ? (Appendice A).
tarcalion : = Tar-Calion, nom Quenya de Ar-Pharazôn (LR:47, SD:246); voir Calion.
Tarcil : nom masc., « *Haut-homme », aussi employé pour dire Númenoréen (Appendice A).
tárë : « en ce jour », non traduit dans sa première occurrence dans La Chanson de Fíriel
tári : « reine », étymologiquement « elle qui est haute » (AS:tar). Gén. tário. Elentári « Étoile -Reine », un titre de Varda (Nam, RGEO:67). Tarinya « ma reine » (UT:179, CLI 2:27; sic, pas *tárinya).
tárië : « hauteur », allatif tárienna « vers [la] hauteur » (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308).
Tárion : nom alternatif de Valanya, le dernier jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié aux Puissants (Valar) (Appendice D).
tarma : « pilier » (AS:tar); Tarmasundar « les Racines du Pilier », les contreforts du Meneltarma à Númenor (UT:166, CLI 2:9).
Tarmenel : « Hauts Cieux » (SdA1:II ch. 1), Tar-melel « le vrai firmament », par opposition à Nur-menel (q. v.) (MR:388).
Tarondor : nom masc., « *Seigneur de Ondor (Gondor) » (Appendice A).
Tarostar : nom masc., « Seigneur de ostar [?] » (Appendice A).
tasarë : « saule ». Dans Tasarinan « *Saule-vallée », Nan-tasarion « *Vallée des Saules » (AS:tathar).
Tasarinan : « *Saule-val », aussi Nan-Tasarion (SdA2:III ch. 4).
Tatyar : « les Seconds », le nom original des Noldor (ou plutôt le descendant direct Quenya de leur nom d'origine) (WJ:380).
taurë « bois, forêt » (AS:taur, Letters:308), pl. tauri dans Markirya; adj. taurëa « boisé » dans Tumbaletaurëa, voir Taurelilómëa-tumbalemorna...
Taurelilómëa-tumbalemorna Tumbaletaurëa Lómeanor « Forêt-très-ombragée Profonde-vallée-sombre Profonde-vallée-enforestée Pays-triste », éléments de Quenya agglutinés à la manière des Ents; ceci signifie sans doute quelque chose comme « il y a une ombre noir dans les vallées profondes de la forêt » (SdA2:III ch. 4; traduit dans Appendice F au chapitre « Ents »; cf. aussi Letters:308).
Tauremorna nom de lieu, « *Forêt-noire » (SdA2:III ch. 4)
Tauremornalómë nom de lieu, « *Forêt (de la) Nuit Noire » (SdA2:III ch. 4).
te : « eux » (SdA3:VI ch. 4, traduit dans Letters:308).
tecil : (« tekil ») « plume (pour écrire) » (PM:318).
tehta : pl. tehtar « signes », accentuations (accents, points, etc.), souvent utilisé à propos des signes-voyelles de l'alphabet Fëanorien (explicitement ómatehtar) (Appendice E).
telco : « racine » (Appendice E).
Telcontar : « Grands-Pas » (MR:216).
telda : « dernier, final » (WJ:407).
tele- : « finir, terminer » (intransitif), aussi « être la dernière chose ou personne dans une série ou une séquence d'événements » (WJ:411).
Telemmaitë : nom masc., « *Aux Mains d'Argent » (Appendice A).
Telemnar : nom masc., « Flamme-Argent » (Appendice A; pour *Telep-nar).
telep- : voir telpë.
Teleri : « ceux qui sont à la fin de la ligne, « Les Derniers », « Les Retardataires », un nom des Lindar, le troisième clan des Eldar (WJ:382 cf. 371), nom dérivé de la racine tel- « finir, terminer, être dernier » (AS:tel-).
telluma : « dôme, coupole », plus particulièrement le « Dôme de Varda » au-dessus de Valinor, mais aussi employé pour les dômes des demeures de Manwë et Varda sur le Taniquetil. Adopté du Valarin delgûmâ sous l'influence du Quenya pur telumë (WJ:399, 411). pl. tellumar attesté (Nam, RGEO:66).
telma : « une conclusion, toute chose utilisée afin de terminer un travail ou une affaire », souvent appliqué pour le dernier objet dans une structure, comme une pierre de faîte, ou le faîte d'une cime (WJ:411).
telpë : « argent » (telep- dans certains composés comme Telperion; assimilé telem- dans Telemnar) (AS:celeb; aussi tyelpë, telep-, UT:266, CLI 2:152). Le vrai Quenya descendant de la forme primitive *kyelepê est tyelpë, mais la forme Telerine telpë était plus courante, « car les Teleri attachaient bien plus grand prix à l'argent qu'à l'or et les Noldor eux-mêmes admiraient le travail de leurs orfèvres » (UT:266, CLI 2:152). Telperion l'Arbre Blanc de Valinor; Telperien (« Telperiën »), nom fém. incluant telep- « argent » (Appendice A); Telperinquar « Poing-argent, Celebrimbor » (AS:celeb - aussi Tyelperinquar); Telporno, Teleporno « Argent-haut, Celeborn » (Letters:347, UT:266, CLI 1:31, CLI 2:101,103,104).
Telufinwë : « Dernier Finwë », nom masc.; il fut appelé Amras en Sindarin. Nom Quenya court Telvo (PM:353).
telumë : « toit, ciel » (WJ:411 cf. 399; voir aussi telluma); Telumehtar « guerrier du ciel », ancien nom de Menelmacar = Orion (Appendice E, WJ:411); Telumendil « *Ciel-ami », nom d'une constellation (Silm).
telya : « finir, terminer, conclure » (transitif) (WJ:411).
téma : (pl. témar attesté) « série » (Appendice E).
ten : « pour », dans La Chanson de Fíriel; apparemment renplacé par an en Quenya mature.
téna : voir téra.
tengwa : (pl. tengwar attesté) une lettre, la représentation physique d'un tengwë. Dans un usage non technique, tengwa était équivalent à « consonne », puisque seules les consonnes étaient représentées par un signe complet (WJ:396).
tengwë : (pl. tengwi attesté) « indication, signe, marque », apparemment souvent utilisé = phonème dans une langue (WJ:394); hloníti tengwi « signes phonétiques » (WJ:395).
tengwesta : « un système ou code de signes », un terme technique pour « langage », incluant les langues qui ne sont pas faites de sons (WJ:394), mais utilisé aussi, plus largement, dans le sens de « langue parlée » (WJ:395).
tengwestië : « langage » comme abstraction ou phénomène (WJ:394).
tenna : « jusqu'à, aussi loin que » (SC), élidé tenn' dans la phrase tenn' Ambar-metta « jusqu'à la fin du monde » dans SE, parce que le mot suivant commence par la même voyelle; tennoio « pour toujours, à jamais » (tenna + oio, q. v.).
ter : « à travers » (Notes du SC, UT:317, CLI 3:60,75).
téra : « droit » (LR:47; « téna » dans SD:310 est peut-être une erreur de lecture).
tercen : (« terken ») « intuition », littéralement « *vu-à travers » (MR:471); adj. *tercenya (seul le pl. tercenyë est attesté) « d'intuition »; essi tercenyë « noms d'intuition », noms donnés à un enfant par sa mère, indiquant une caractéristique dominante de sa nature telle que perçue par elle (MR:216).
Terendul : « svelte-(et)-sombre », nom masc. (LR:59).
terhantë : « brisa », temps passé du verbe terhat- « riser, casser » (LR:47/56, cf. la racine SKAT dans les Etymologies).
termar- : « tenir, rester » signifiant durer (ter-mar- « à travers-demeurer »); fut. termaruva dans Le Serment de Cirion.
Thauron : ancienne forme de Sauron, avant le changement th > s (AS:thaur, cf. Letters:380, qui suggère une racine thaurond-, ici écrit avec la lettre Grecque pour th).
thelma : voir *selma.
thindë : ancienne forme de sindë, q. v., préservée en Vanyarin (WJ:384, ici écrit avec la lettre spéciale thorn, et non th).
thorno : forme archaïque/Vanyarine de sorno (Letters:427).
thúlë : voir súlë.
tië : « chemin », pl. tier dans Namárië; (Nam, RGEO:67); tielyanna « sur ton chemin » (UT:22 cf. 51, CLI 1:43 cf. 85; tie-lya-nna « chemin-ton-sur »).
tihta- : « cligner, clignoter », participe tihtala dans une ancienne variante de Markirya.
Tilion : « le Cornu », nom d'un Maia, timonier de la Lune (AS:til).
tinco : « métal », aussi le nom du tengwa 1 (Appendice E); tincotéma « séries des -t », séries des dentales (Appendice E).
tindómë : « crépuscule des étoiles », « aube » (AS:tin), désignant le moment où les étoiles pâlissent, l'aube.
tindómerel : « fille de l'aube », nom poétique du rossignol (Sindarin Tinúviel) (AS:tin).
tinta : « faire étinceler », dans Tintallë « celle qui allume, celle qui fait briller », un titre de Varda qui fit les étoiles (AS:tin, MR:388).
Tintallë : « l'Allumeuse, celle qui fait briller », un titre de Varda qui alluma les étoiles (Nam, RGEO:67). De tinta- « allumer, faire briller » (MR:388).
tintila- : « scintiller », prés. pl. tintilar (Nam, RGEO:67).
tinwë : pl. tinwi « étincelle », correctement utilisé à propos des étoiles-images de Nur-menel (q. v.). Cf. nillë. (MR:388).
tir- : « regarder, observer, (sur)veiller, garder, guetter », fut. tiruva dans Markirya, aussi dans SC avec des terminaisons pronominales : tiruvantes « ils le garderont » (tir-uva-nte-s « garder-vont-ils-le »). La racine apparaît aussi dans palantíri (q. v.), Tirion « Grande Tour de Garde », une cité des Elfes (AS:tir; dans MR:176 la traduction est « Cité Vigilante »).
toi : « ils, eux » (CF; remplacé par te en Quenya mature ?).
tol : « île dans Tol Eressëa « l' Île Solitaire » (Silm).
tuilë : « printemps », une période précisément définie de 54 jours dans le calendrier d'Imladris, mais aussi, dans un sens plus général, pour désigner le printemps en général. Cf. tuilérë « *jour-printemps », un jour hors des mois dans le Comput des Intendants, inséré entre Súlimë et Víressë (Mars et Avril) (Appendice D).
tul- : « venir », parf. utúlië « est venu » (utúlien « Je suis venu », SE), utúlie'n aurë « Le jour est venu » (la fonction du 'n n'est pas claire; peut-être est-il simplement inséré pour des raisons d'euphonie). Pass. túlë « vint » dans LR:47 et SD:246; lire peut-être *tullë en Quenya mature.
tulca : (« tulka ») « jaune ». Adopté et adapté du Valarin (WJ:399).
Tulkas : nom d'un Vala, adopté et adapté du Valarin (WJ:399).
tumba : « vallée profonde » (Letters:308; AS:tum donne tumbo « vallée »); apparemment sous une forme étendue *tumbalë dans tumbalemorna « profonde-vallée-noire » ou (selon AS:tum) « vallée noire et profonde », aussi tumbaletaurëa « Profonde-vallée-enforestée »; voir Taurelilómëa-tumbalemorna...
Túna : nom de la colline sur laquelle Tirion fut bâtie (Silm), dérivée d'une racine TUN qui apparemment signifie simplement « *colline, tertre » (LR:395).
*tup- : « couvrir », isolé de untúpa, q.v.
Turambar : nom masc., « Maître du Destin » (Appendice A, AS:tur).
Turcafinwë : « fort, puissant (au niveau physique) Finwë », nom masc.; il fut appelé Celegorm en Sindarin. Nom Quenya court Turco(PM:352).
turcildi : un nom des Númenoréens (LR:47, 56; SD:246). Sg. *turcil.
Turco : voir Turcafinwë.
Túrin : (nom masc.), signifiant apparemment « victoire-humeur » (LR:395, racine TUR). Les Etymologies donnent Turindo comme la forme Quenya de ce nom. Túrin semble donc être la forme Sindarine, bien qu'elle convienne assez bien au style Quenya et que Nienor l'employa dans une phrase Quenya (vers la fin du ch. 21 dans le Silmarillion)
Túrosto : « Gabilgathol », une demeure des Nains (Sindarin Belegost; le nom signifie « Grande Forteresse », « Mickleburg » en Anglais).
Turucáno : (« -káno ») « Turgon » (PM:344).
*turúna : « maîtrisé », seulement attesté dans la forme élidée turún' (UT:138, CLI 1:210, apparemment, turun est une orthographe incomplète dans Silm ch. 21). La forme doit être comprise comme participe passé de tur- « manier, contrôler, maîtriser, diriger, gouverner », mais on se serait attendu à *túrina ou *turna.
*tuv- : « trouver », parf. utúvië « a trouvé » dans l'exclamation d'Aragorn lorsqu'il trouva une pousse de l'Arbre Blanc : utúvienyes « Je l'ai trouvé » (utúvie-nye-s « ai trouvé-je-lui ») (SdA3:VI ch. 5).
tyávë : pl. tyáver « goût », nom (pl. attesté seulement dans le composé lámatyávë, -tyáver, q. v.) (MR:215, 216).
tye : « te, toi » (LR:70, Arctic).
tyel : « fin », nom (CF).
tyelca : (« tyelka ») « hâtif, vif, emporté »; Tyelcormo (« Tyelkormo ») « leveur-hâtif », nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Turcafinwë = Celegorm (PM:353).
tyellë : (pl. tyeller attesté) « degré, rang, qualité » (Appendice E).
tyelma : « finissant » (CF).
tyelpë : « argent » voir Letters:426 ou UT:266 (CLI 2:152) pour l'étymologie. Tyelperinquar « Poing-argent, Celebrimbor » (PM:318; aussi Telperinqar, q. v.); tyelpetéma « séries palatales » (Appendice E); Tyelperion nom moins commun de Telperion (UT:266, CLI 2:152). Tyelpë est la vraie forme Quenya descendant de la forme primitive *kyelepê, mais la forme Telerine telpë était plus couramment employée, « car les Teleri attachaient bien plus grand prix à l'argent qu'à l'or et les Noldor eux même admiraient le travail de leurs orfèvres » (UT:266, CLI 2:152).
tyulma : « mât » (SD:419).
Therindë : « Couturière », forme originale de Serindë, avant le changement th > s (PM:333, où la lettre spéciale thorn est employée au lieu de th).
Thindicollo : forme originale de Sindicollo, avant le changement th > s (PM:337, où la lettre spéciale thorn est employée au lieu de th).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
Úamanyar : « Ceux qui ne sont pas d'Aman », les Elfes qui n'atteignirent jamais le Royaume Béni (mais qui quittèrent Cuiviénen avec l'intention d'y aller) = Heceldi (WJ:371). Aussi manyar et la forme plus complète maneldi. (WJ:373).
ufárëa : « pas assez » (CF).
Uinen : nom d'une Maia, l'épouse d'Ossë. Adopté et adapté du Valarin (WJ:404), bien qu'il soit dit aussi qu'il contient -nen « eau » (AS:nen); la dernière explication est peut-être une étymologie populaire. Dans les Etymologies, le nom est dérivé de la même racine que uilë « longue plante traînante, plus particulièrement algue » (LR:396 racine UY).
Úlairi : « Nazgûl » (sg. * lairë? * lair?) Étymologie obscure.
ullier : « versé », temps passé du verbe ulya- « verser » apparaissant dans LR:47; lire probablement *uller en Quenya mature. Dans SD:247, ullier est traduit « devrait s'écouler ».
ullumë : un mot qui apparaît dans La Chanson de Fíriel, qui signifie évidemment « pas pour toujours, pas éternellement ».
Ulmo : nom d'un Vala, interprété « Celui qui Verse » ou « Celui qui Pleut » par l'étymologie populaire, mais le nom fut en fait adopté et adapté du Valarin (WJ:400).
Ulumúri : les grandes trompes d'Ulmo; étymologie obscure (Silm).
Úmaneldi : « *Elfes non-Aman », les Elfes qui ne vécurent jamais en Aman (= manyar) (WJ:373).
Úmanyar : « ceux qui ne sont pas d'Aman », les Eldar qui n'atteignirent pas Aman, c'est-à-dire les Sindar et les Nandor (AS:mân). Aussi amanyar.
umbar : « destin », aussi le nom du tengwa 6 (Appendice E).
Umbardacil : « Umbar-vainqueur » (Appendice A); le nom de lieu Umbar n'est pas du Quenya et n'a rien à voir avec umbar « destin ».
Umbarto : « Marqué par le destin », nom de mère (jamais utilisé dans le récit) de Telufinwë = Amras. Ce nom menaçant fut changé en Ambarto par Fëanor (PM:353-354).
undómë : « crépuscule », le moment où les étoiles s'allument, à ne pas confondre avec l'aube tindómë.
undu- : « bas, en bas », dans undulávë « lèchait-bas » = couvrait. Lumbulë undulávë ilyë tier « une ombre (lourde) lèchait-bas tous les chemins », traduction lyrique « tous les chemins étaient noyés dans l'ombre ».
undumë : « abysse » (Markirya).
ungwë : « toile d'araignée », aussi le nom du tengwa 8 (Appendice E).
*únótima : « sans nombre », pl. únótimë (ú-nót-imë « pas-compt-able ») (Nam, RGEO:66, Appendice E).
unquë : « une cavité », aussi le nom du tengwa 16 (Appendice E).
untúpa : « bas-plafonds » = couvertures (peut-être pour *undutúpa-, cf. undu-). Prés. de untup- avec un rallongement de la voyelle racine et le suffixe -a (cf. síla « brille » de sil-)
unuhuinë : « sous-ombre » (LR:47); voir huinë.
únyárima : « impossible à raconter » (parce que les faits ne sont pas connus, ou parce que le conte est trop long » (WJ:370).
úquétima : « indicible », c'est-à-dire impossible à dire, à exprimer avec des mots, aussi « imprononçable » (WJ:370).
úr-anar : mot apparaissant dans La Chanson de Fíriel, traduit « le soleil rouge »; en réalité, l'élément préfixé úr- doit avoir un rapport avec l'élément ur- « chauffer, être chaud » mentionné dans l'Appendice du Silmarillion.
urco : (« urko ») pl. urqui un mot ancien utilisé dans les légendes du Royaume Béni pour désigner tout ce qui causa de la peur aux Elfes durant la Marche; reconnu par les Exilés comme analogue au Sindarin orch et utilisé pour dire « Orque ». La forme influencée par le Sindarin orco était également employée (WJ:390).
úrë : « chaleur », aussi le nom du tengwa 36 (Appendice E).
Úrimë : (dans certaines éditions Urimë, mais cf. úrë « chaleur ») huitième mois de l'année, « Août » (Appendice D, AS:ur-, UT:302, CLI :302).
Urulóki : « feu-dragons » (AS:ur-).
Urundil : « cuivre-ami » (PM:365).
utúlien : voir tul- (SE).
Utumno : nom de la première grande forteresse de Melkor (AS:tum).
utúvienyes : voir *tuv-.
úva : « ne ... pas », forme négative future d'un verbe (présent úyë ?) dans La Chanson de Fíriel.
-uva : terminaison du futur. Dans laituvalmet, tiruvantes, enquantuva, cenuva, caluva.
úyë : un verbe qui apparaît dans La Chanson de Fíriel, apparemment ye « est » avec le préfixe négatif ú-, donc « n'est pas » (úyë sérë indo-ninya símen, traduit « mon coeur ne repose point ici », littéralement « *[il n'] est pas de repos [pour] mon coeur ici »).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
vá : (exclamation) « Je ne [le] ferai pas ! » ou « Ne fais pas ! »; ván, ványë « Je ne ferai pas ! », vammë « nous ne feront pas » (WJ:371).
-va : terminaison possessive, dans Eldaliéva, miruvóreva, Oroméva. pl. -vë quand elle régit un mot pluriel (de la forme archaïque -vai) (WJ:407), mais il semble que -va fut employé dans le Quenya récent des Exilés (cf. miruvóreva régissant le mot pluriel yuldar dans Namárië).
vaháya : « loin, au loin » (LR:47, SD:310). Aussi écrit vaihaiya (SD:247).
Vairë : « la Tisseuse », nom d'une Valië, épouse de Námo Mandos (Silm).
Valar : « Pouvoirs », « Puissances », les esprits angéliques qui gardent le monde aux côtés de son Créateur, parfois appelés Dieux. Sg. vala « puissance angélique », aussi le nom du tengwa 22 (Appendice E). Habituellement capitalisé Vala. Gén. pl. Valion « des Valar » (CF); cette forme montre le pl. Vali, (irrégulier) alternatif de Valar (le gén. pl. pourrait également être *Valaron). pl. allatif valannar « *vers/sur les Valar » (LR:47, 56; SD:246). Vala est en fait un verbe « avoir pouvoir, puissance » (c.-a-d. sur la matière d'Eä), aussi employé comme nom « un Pouvoir, une Puissance » (WJ:403). Le verbe vala- « régner, gouverner, ordonner, commander », utilisé en référence aux Valar seulement, est uniquement attesté dans les phrasesá vala Manwë! « que Manwë l'ordonne! » et Valar valuvar « la volonté des Valar sera faite » (WJ:404). Noms : Valacar nom masc., « *Vala-tête » ??? (Appendice A), Valandil nom masc., « Vala-ami » (Appendice A, traduit dans LR:60), Valandur nom masc., « *Vala-serviteur » (Appendice A).
Valacirca : « Faucille des Valar », un nom de la constellation de la Grande Ourse (AS:val-, MR:388).
Valandor : « la terre des Valar », confondu avec et remplacé par Valinórë « le peuple des Valar », forme courte Valinor (AS:dôr, Silm).
Valanya : dernier jour de la semaine Eldarine de six jours, dédié aux Valar (Appendice D). Étymologie, voir Letters:427. Aussi appelé Tárion.
Valaquenta : « Histoire des Valar » (AS:val-).
Valarauco : (« Valarauko ») « Démon de Puissance » (ici vala- assume sa signification de base « pouvoir »), Sindarin balrog (WJ:415). pl. Valaraucar (pas -ou) « Balrogs » (AS:val-, AS:rauco).
Valaróma : « Vala-trompe », la trompe d'Oromë (Silm).
Valië : femme Vala, pl. Valier (Silm).
Valimar : « Vala-demeure », une région de Valinor aussi appelée Valmar. Dans Namárië, Valimar = Valinor (Nam, RGEO:67).
Valinórë, Valinor : « la terre (ou le peuple) des Valar »; cf. Valandor.
Valmar : forme alternative de Valimar (Silm).
Vána : une Valië, la femme d'Oromë (Silm, WJ:383).
vanda : « serment, engagement, promesse solennelle » (SC).
vánë : passé du verbe auta-, q. v. (WJ:365).
vánië : un parfait non augmenté du verbe auta- qui peut apparaître en vers; forme régulière avánië (WJ:365).
vanima : « beau », nom pl. vanimar « les Beaux », gén. partitif pl. vanimálion, traduit « de beaux enfants », mais signifiant littéralement « *de belles gens ») (SdA3:VI ch. 6, traduit dans Letters:308). Arwen vanimalda « Belle Arwen », littéralement « Arwen votre beauté » (voir -lda pour la référence; changé en Arwen vanimelda dans la seconde édition du SdA).
vanimalda : « *votre beauté »; Arwen vanimalda « Arwen votre beauté = belle Arwen » (WJ:369; Tolkien corrigea vanimalda en vanimelda dans la seconde édition du SdA; voir à vanima).
Vanimeldë : nom fém., « *Belle-Chère-Personne » (Appendice A).
vanwa : « parti, perdu, qu'on ne peut plus avoir, disparu, trépassé, mort, passé et fini » (WJ:365, Nam, RGEO:67).
vanya : « beau, blond » (CF); nom pl. Vanyar « les Blonds », le premier clan des Eldar; la signification originale de cette racine était « pâle, clair, pas brun ou sombre » (WJ:380, 381).
váquet- : (1ere pers. aoriste váquetin et 1ere pers. passé váquenten sont donnés) « dire non » (pas démentir que quelque chose est vrai, mais refuser de faire ou de permettre quelque chose : « dire je ne veux pas, je ne ferai pas »; « refuser », « interdire » (WJ:370, 371).
Varda : « l'Exaltée, la Sublime », nom d'une Valië (WJ:402; dans Letters:282 Varda est traduit « la Très-Haute »), la Reine des Valar, épouse de Manwë, appelée Elbereth en Sindarin; gén. Vardo (pour *Vardao) (Nam, RGEO:66). Vardamir nom masc., « *Varda-joyau » (Appendice A); vardarianna ? « Varda-don », nom d'un arbre (mais l'élément ri est obscur) (UT:167, CLI 2:10).
Vása : « celui qui se consume », « *le Dévoreur », un nom du Soleil (MR:130).
ve : « aussi, comme, pareil à » (Nam, RGEO:66, Markirya).
véra : (Ancien Quenya wéra) « personnel, privé, propre, sien » (PM:340).
vilya : « air, ciel », aussi le nom du tengwa 24. Anciennement wilya (Appendice E).
Vincarna : « *nouvellement-fait » (MR:408).
Vingelot, Vingilot, Vingilótë : « Écume-fleur », nom du navire d'Eärendil (AS:wing, Silm).
Vinyamar : « *Nouvelle Demeure, Maison Neuve » (Silm).
Vinyarië : « Jour du Nouvel An » (PM:127).
Víressë : quatrième mois de l'année, « Avril » (Appendice D).
vórima : « fidélité »; gén. vórimo dans une variante du Serment de Cirion; voir UT:317 (CLI 3:60 cf. 75).
voronda : « d'allégeance ferme, fidèle à son serment ou à sa promesse, constant », utilisé comme un titre d'Elendil Voronda; gén. Vorondo dans Le Serment de Cirion.
Vorondil : nom masc., « *Fidèle Ami » (Appendice A).
voronwë : « constance, loyauté, fidélité » (SC), aussi nom masc. Voronwë (PM:340).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
-wë : un suffixe qui apparaît dans beaucoup de noms propres, généralement, mais pas exclusivement, masculins; dérivé d'une racine signifiant simplement « personne » (PM:340, WJ:399).
-wen : « jeune fille », une terminasion fréquente dans les noms féminins comme Eärwen « *Mer-jeune fille » (AS:wen).
wéra : forme en Ancien Quenya de véra, q. v.
wilwa : « vague, indécis, voltigeant de ci de là » (Markirya).
wilwarin : « papillon » (Markirya); Wilwarin nom d'une constellation, peut-être identifiée comme Cassiopée (Silm).
wilya : voir vilya.
winga : « écume, embrun » (Markirya).
winta- : « disperser, éparpiller » (à la fois transitif et intransitif) (PM:376).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y
yaimë : « lamentation », nom duquel est dérivé l'adjectif yaimëa « plaintif », pl. yaimië dans Markirya.
yal- : « appeler ». Dans enyalië « pour rappeler » (Notes du SC, UT:317, CLI 3:50,75).
ya : pronom relatif « qui, que, lequel, laquelle lesquels » (attesté dans la phrase Arctique), avec un suffixe locatif dans Namárië : voir *yassë.
yallumë : « enfin » (CF).
yanta : « pont », aussi le nom du tengwa 35 (Appendice E).
yarra : « grogner, gronder » (racine utilisée comme participe dans Markirya, traduit « grondant »).
*yassë : « dans le(la, les)quel », pl. yassen se référant à un nom pluriel (Nam, RGEO:66).
Yavanna : « fruit-donneuse », « *Dispensatrice des Fruits », nom d'une Valië (cf. yávë); Yavannië nom du neuvième mois de l'année, « Septembre » (Appendice D, AS:yávë); Yavannildi « Suivants de Yavanna », femmes Elfes qui connaissaient et gardaient le secret de la fabrication des coimas (lembas) (PM:404); yavannamírë « Yavanna-joyau », nom d'un arbre doté de fruits sphériques et écarlates (UT:167, CLI 2:10).
yávë : « fruit »; cf. Yavanna.
yávië : « automne » (AS:yávë); « automne, moisson », dans le calendrier d'Imladris une période précisément définie de 54 jours, mais aussi utilisé dans un sens plus large pour désigner l'automne (Appendice D); yáviérë « *Automne-jour », un jour hors des mois dans le Comput des Intendants, inséré entre Yavannië et Narquelië (Septembre et Octobre) (Appendice D).
ye : « est » (CF); remplacé par ná en Quenya mature. Fut. yéva, q. v.
yé : interjection non traduite dans l'exclamation d'Aragorn lorsqu'il trouva une pousse de l'Arbre Blanc « *hourra! ».
yén : (pl. yéni dans Nam, forme obsolète yen[i] dans les Etymologies, racine YEN), « longue année » Elfique de 144 années solaires, 52 596 jours (Nam, Appendice D, E; RGEO:66. A l'origine Tolkien définit yén comme 100 années solaires; voir PM:126) Yénonótië « *décompte des années » (MR:51).
yestarë : « *premier-jour », le premier jour de l'année (loa), immédiatement avant tuilë (Appendice D).
yéva : « sera » (aussi « il y aura »), apparemment le futur du verbe ye. Une fois traduit « est » (írë ilqua yéva nótina, « quand tout est compté »), mais cet événement appartient au futur; donc littéralement « *quand tout sera compté » (CF).
yomenië : « rencontre, réunion, rassemblement, assemblée » (de trois ou plus venant de directions différentes) (WJ:407).
yulda : « gorgée », pl. yuldar (Nam, RGEO:66).
yulma : « coupe » (Nam, RGEO:67), « boisson-vase » (WJ:416).
yulmë : « boisson, beuverie » (WJ:416).
A C D E F H I K L M N O P Q R S T U V W Y